L’envol du macareux

Publié le 5 Novembre 2019

L’envol du macareux

Il faut

Sans hésiter

Prendre la décision

Et s’élancer.

 

Il faut

Sans y penser

Quitter cette demeure solide

Ce paradis de la pierre

Avec ses petites grottes ses lichens

Ses lutins ses légendes

Et prendre son envol

Vers l’océan du pourtant.

 

La vie se fera au-dessus des flots

Là où le garde-manger est toujours rempli

Sans repos sans répit

Jusqu’au moment où poser ses petites valises

Son unique œuf dans le long terrier

Là où la terre ferme et la pierre qui protège

Sont des sœurs.

 

Carole Radureau (05/11/2019)

 

Macareux moine

Fratercula arctica

vulnérable

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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H
les macareux n'ont pas le privilège de quitter leur nid, c'est une épreuve qui attend n'importe quelle espèce vivante, les canards mandarins faisant du base jump, les tortues faisant du triathlon...<br /> parfois les humains ?<br /> Ceux de la forêt d'émeraude, comme les peuples que tu défends, le savent<br /> nous l'avons oublier<br /> quand je dis nous, <br /> c'est en parlant de la seule espèce vivante qui ne protège pas son instinct de survie !<br /> Alors, ta volière, la minéralité et les oiseaux <br /> quoi de plus beau pour exprimer la liberté<br /> celle qui nous manque de plus en plus<br /> <br /> besos Pablita
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C
L'oiseau a toujours fasciné l'être humain. Toute comme les pierres précieuses et la beauté des fleurs, cela semble certainement une marque naturelle dans laquelle l'homme peut y trouver la conscience de ce qu'il est vraiment dans cet univers, une porte vers la réalité. La liberté est là en chacun de nous, il suffit d'accepter d'être ce que l'on est en ce moment même et tout revient à sa place. Tu sais comme nous sommes toi et moi proches de ceux qui sont injustement emprisonnés. C'est parce que nous aimerions leur rendre la justice qui leur manque ainsi que la liberté mais celle-ci sans aucun doute ne leur manque peut-être plus à partir du moment où ils ont été dépouillés de l'essentiel de leur mode de vie, ils ont dû, s'ils l'on pu faire abstraction de tout ceci et se recentrer sur leur être, leur vérité, l'essentiel, ce qui nous porte sur cette terre. Je ressens parfaitement ce qu'ils vivent dans l'enfermement que je subis, et tu vois, je me sens libre alors que je suis enfermée, pas comme eux évidemment même si je pourrais considérer aussi être victime d'une injustice... et pourtant même pas. Alors les oiseaux, le fait de les dessiner et de les écrire c'est une porte vers l'ailleurs, mais ce que j'aime surtout c'est le sourire qu'ils me perchent sur les lèvres chaque fois que je les contemple. Je crois que c'est ça la liberté. En tout cas, c'est la mienne. Je me sens une petite macareuse au bord de la falaise. Besos mi comp@.
A
C'est que c'est un moment difficile que celui de se jeter dans le vide! Une année des gobe-mouches nichaient sur le toit voisin et j'ai assisté aux premiers envols. Certains ne voulaient même pas en entendre parler et les parents s'énervaient de voir leurs petits indécis, c'était très drôle. Bien réussi ton petit, joli départ dans la vie!
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C
Ce doit être émouvant d'assister à l'envol de petits comme ça.....je me souviens d'un documentaire où la cane avait pondu en haut d'un arbre et où ses canetons devaient se jeter du haut de l'arbre un jour où l'autre, d'une hauteur incroyable. On aurait dit des saturnins volants, certains doivent se tuer à mon avis. Je suis contente de pouvoir dessiner ces magnifiques prises de vue, j'y mets un peu ma petite touche même si elle n'est pas pro, mais du coup je me les attache un peu.