La mer ne dort pas
Publié le 2 Novembre 2019
Tirant comme un cheveu blanc
La piste légère de la fougère
Sur le sable, sable blanc comme un cheveu
Evaporé par la bise du temps
Nous longeons
Tranquillement
La rive qui met au menu
L’immensité.
Et la mer est là à nous regarder
De sa sagesse profonde
Et de sa
Vérité.
Elle est là la mer
Mais elle est comme une mère
Cette figure de proue
Qui jamais
Sans repos
Ne cesse
Le combat de ses vagues.
Carole Radureau (02/11/2019)