Le voir et l’entendre

Publié le 31 Mai 2020

Les oiseaux que l'on voit et que l'on immortalise
Les oiseaux que l'on voit et que l'on immortalise

Les oiseaux que l'on voit et que l'on immortalise

Ce que l’on sait

Ce que l’on voit

Ce que l’on sent

Du moment présent

La tourterelle sur l’antenne

Immortalisée puis

Celle que l’on entend chaque jour

Dans les feuillages, cachée

Je ne peux la figer

Je ne peux la transmettre

Qui est-elle ?

Ça je le sais (la fauvette à tête noire)

Et son chant c’est celui qui rythme nos instants

Rivalisant avec la chanson multiple du merle moqueur.

 

Il y a maintenant un petit ballet noir

Qui anime le ciel encore bleu mais qui tend au gris de l’avant

C’est un ballet si vif, une cavalcade qui prend

A revers

La queue des nuages.

Je ne peux le figer, le ballet

Il est trop véloce.

Je ne peux vous le faire entendre

Il ne fait pas de bruit.

C’est un événement dans le ciel de nos vies

Que ce venir d’oiseaux qui nous reconnaît qui sait que l’on existe

Qui nous regarde de là-haut.

 

On a envie d’en savoir plus sur les visiteurs

Qu’ils soient du soir, du ciel, des feuillages, des mangeoires

On a envie de leur présence comme un gage que nos cœurs

Fonctionnent encore au rythme de la tendresse.

 

Il y a un moment dans nos vies où l’oiseau s’installe

Tu vois il envahit tout ne cesse d’envahir

C’est un petit atout un gage de réalité

L’oiseau c’est notre petit moi à nous enfin révélé

C’est un monstre de générosité – une présence permanente

En lui se cache le regard de la terre-mère car l’oiseau

Est

L’oiseau sera

Toujours

Son messager.

 

Carole Radureau (31/05/2020)

 

Les oiseaux que l'on voit et que l'on immortalise

Les oiseaux que l'on voit et que l'on immortalise

Les oiseaux que l'on voit sans les immortaliser (Alma, baisse le son si tu veux voir la vidéo)

Les oiseaux que l'on entend , que l'on a identifié mais que l'on n'a pas immortalisé

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Tu penses s'ils sont heureux, tu leur offres un vrai paradis dans ton jardin! J'aime bien les tourterelles, bien plus sauvages que les pigeons, plus douces aussi...
Répondre
C
On entend chaque jour la fauvette à tête noire depuis plusieurs semaines, elle rivalise avec le ou les merles. On l'a identifiée mais impossible de la photographier, trop rapide, trop de feuillage. Pareil pour les martinets noirs en vol au-dessus du jardin, ce qui est une première pour nous. On ne peut pas les photographier ils sont trop rapides. C'est pour cela que j'ai écrit le poème et mis des vidéos à la place des photos. Les autres oiseaux habituels, ça va on peut encore les voir.