Publié le 25 Novembre 2016

Par XalD — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4332512

Hommage à ce grand poète qui nous a accompagné avec tant de générosité.

Le phare Marcos Ana

Tu as dessiné pour nous
Les arbres
Tu as peint des fleurs
De la plume légère de tes mots
De beaux fruits
Généreux et tendres
Des feuilles d’or et puis de vigueur
Tu as ouvert ton cœur
Comme une cour
Les hommes tout à coup
N’étaient plus prisonniers
L’espérance était en toi comme un aigle
Dominant le monde et ses injustices
Dominant les plaines
Sauvant les démunis des serres des rapaces
Erigeant des barrières de volonté
Contre les terribles haines des hommes

Marchant
Tête haute
Menton relevé
Toujours en avant (hacia adelante)
Portant une parole jamais trahie
Vive était cette parole
Phare Marcos tu étais
Père de nos valeurs
Porteur de l’eau du changement
Toi
Chargé de tous tes ans
Tu allais troubadour alerte
Tu étais vivacité
Exemple pour l’humanité

J’aurais pu t’écrire cette lettre
Te l’envoyer il y a 3 jours
Tu l’aurais eue
J’aurais pu te dire comme tu accompagnas si généreusement
Mon chemin de vie
J’aurais pu t’écrire
Comme ta poésie guide mes pas
Comme tu fais partie du cercle de mes poètes jamais disparus
Comme tu es le gardien de nos terreurs passées
Phare Marcos
Je t’offre une pensée de copal
Consumée dans l’abalone de la certitude
Tu sais même étoile tes pensées et tes mots habilleront les luttes
Le monde a gardé en lui un rayon de l’orange pure
Qui avait pour nom Marcos Ana
Les poètes ont levé bien haut le poing des idéaux :

Salue mon Pablo
Salue Nazim
Salue Federico et Miguel
Rafael et Machado
Salue Victor Jara et Ferrat
Salue Sarramago et Gabriela
Salue Mahmoud et puis Maïakovski !

Quelle fête sur le nuage de la poésie !
Des pluies d’étoiles de pleurs de muses
Des rimes en fleurs
Des proses en série
Irrigueront le monde de vos pensées si belles
Des figues et des roses
Du jasmin et des opales
Du miel et des grenades
Dans la grande coupe de la poésie porteuse d’espoir.

Carole Radureau (25/11/2016)


El faro Marcos Ana

Dibujaste para nosotros
Los árboles
Pintaste flores
De la pluma ligera de tus palabras
Bellos frutos
Generosos y tiernos
Hojas de oro y luego de vigor
Abriste tu corazón
Así como un patio
Los hombres de pronto
No eran presos más
La esperanza estaba en ti como un águila
Dominando el mundo y sus injusticias
Dominando las llaneras
Salvando los despojados de las garras de los rapaces
Erigiendo barreras de voluntad
Contra los odios terribles a los hombres.

Andando
Cabeza alta
Barbilla levantada
Siempre hacia adelante
Llevando una palabra nunca traicionado
Viva era esta palabra
Faro Marcos eras
Padre de nuestros valores
Portador del agua del cambio

Cargado de todos tus años
Ibas trovador alerto
Eras vivacidad
Ejemplo para la humanidad.

Habría podido escribirte esta carta
Enviártelo hace 3 días
Lo habrías tenido
Habría podido decirte como acompañaste tan generosamente
Mi camino de vida
Habría podido escribirte
Así como tu poesía guía mis pasos
Así como formas parte del círculo de mis poetas nunca desaparecidos
Así como eres el guardián de nuestros terrores pasados
Faro Marcos
Te ofrezco un pensamiento de copalo
Consumida en el abalone de la certeza
Sabes la misma estrella tus pensamientos y tus palabras vestirán las luchas
El mundo guardó en él un rayo de la naranja pura
Que tenía como nombre Marcos Ana
Los poetas levantaron muy alto el puño de los ideales:

Saluda a mi Pablo
Saluda a Nazim
Saluda a Federico y a Miguel
Rafael y Machado
Saluda a Victor Jara y a Ferrat
Saluda a Sarramago y a Gabriela
¡Saluda Mahmoud y luego Maïakovski!

¡Qué fiesta sobre la nube de la poesía!
Lluvias de estrellas de lágrimas de musas
Rimas en flores
Prosas en serie
Irrigará el mundo de sus pensamientos tan bellos
Higos y rosas
Del jazmín y ópalos
Miel y granadas
En el gran corte de la poesía portadora de esperanza.

Carole Radureau (25/11/2016

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Aragonite

Repost0

Publié le 23 Novembre 2016

Cinq siècles identiques (cinco siglos igual)

CINQ SIECLES IDENTIQUES

Solitude sur des ruines, sang dans le blé
rouge et jaune, source du poison
bouclier de blessures, cinq siècles identiques.

Libérté sans galop, drapeaux brisés
orgueil et mensonges, médailles d'or et d'argent
contre l'espérance, cinq siècles identiques.

Sur cette partie de la terre l'histoire est tombée
comme tombent les pierres même celles qui touchent le ciel
ou qui sont près du soleil ou qui sont près du soleil.

Indifférente discorde, pardon et oubli
corps avec du minéral, des peuples travailleurs
des enfances pauvres, cinq siècles identiques.

Loyauté sur des tombes, pierre sacrée
Dieu n'est pas arrivé à pleurer, long sommeil du malheur
enfants de personne, cinq siècles identiques.

Mort contre la vie, gloire d'un peuple
disparu est le commencement ,il est final
légende perdue ,cinq siècles identiques.

Sur cette partie de la terre l'histoire est tombée
comme tombent les pierres même celles qui touchent le ciel
ou qui sont près du soleil ou qui sont près du soleil.

Ce sont des ténèbres avec des fleurs, des révolutions
et bien que plusieurs ne soient plus,personne n'a jamais pensé
leur embrasser les pieds, cinq siècles identiques.

****

CINCO SIGLOS IGUAL

Soledad sobre ruinas, sangre en el trigo
rojo y amarillo, manantial del veneno
escudo heridas, cinco siglos igual.

Libertad sin galope, banderas rotas
soberbia y mentiras, medallas de oro y plata
contra esperanza, cinco siglos igual.

En esta parte de la tierra la historia se cayo
......como se caen las piedras aun las que tocan el cielo
o están cerca del sol o están cerca del sol.

Desamor desencuentro, perdón y olvido
cuerpo con mineral, pueblos trabajadores
infancias pobres, cinco siglos igual.

Lealtad sobre tumbas, piedra sagrada
Dios no alcanzo a llorar, sueño largo del mal
hijos de nadie, cinco siglos igual.

Muerte contra la vida, gloria de un pueblo
desaparecido es comienzo, es final
leyenda perdida, cinco siglos igual.

En esta parte de la tierra la historia se cayo
como se caen las piedras aun las que tocan el cielo
o están cerca del sol o están cerca del sol.

Es tinieblas con flores, revoluciones
y aunque muchos no están, nunca nadie pensó
besarte los pies, cinco siglos igual.

León Gieco traduction carolita

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0