larme d'apache

Publié le 16 Décembre 2018

La poésie sans fin : La connexion

Et dans sa joie et dans sa peine l’art entrera dans la matière
Le quartz a dessiné un nom sur la canopée du ciel
Et toi tu en es la gardienne attitrée

Il faut toquer à cette porte avec un heurtoir de velours
Entrer dans cet espace où tout n’est qu’amour
Tant d’âmes veillent sur cette vérité

Une aigue-marine a fait son lit dans la coquille d’obsidienne
D’une constellation encore inconnue
De là ton regard est un cygne doux et souriant

Sur cette terre le photographe au cœur pur fait vivre ta passion
Il pointe en ta direction l’œil chaud et humide de son cœur
Et le ciel est pour nous un miracle accompli

D’un gendarme d’une limace d’un nuage d’une fleur d’une souche
Il en fait une poésie perchée bien plus haut que les épaules du ciel
Dans sa façon de voir
De retranscrire
De transmettre
Je lis un message d’amour

Celle qui veille sur lui est là
Omniprésente
Dans chaque feuille
Dans chaque souffle
En chaque jour
Libre et forte

Entrée dans la matière de ce cosmos infini et permanent
Une opale de calcaire pur a ouvert grand sa bouche
Pour crier au monde : Nous sommes les détenteurs de la connaissance
Il n’y a qu’une seule vérité
C’est celle qui dort à poing fermé dans chaque coquille d’être
L’amour est cette vérité
Son cœur est une étoile qui jamais
Ne disparaît
Son cœur est un diamant
Qui veut se faire granite
Se rendre alors accessible à tous

Regarde cette lueur qui telle une main tendue
Se fait pont
Se fait passerelle
Sur cette photo - cette poésie - cette illumination
Il y a des petits points (étoiles) qui dessinent un message
Et qui ne sont pas les fruits du hasard…….

Avec de tendres pensées pour Muriel et pour Serge

Carole Radureau (16/12/2018)

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 26 Octobre 2018

« Et je sens
que « moi »
est trop petit pour moi.
Quelqu’un veut en sortir obstinément. »

Vladimir Maïakovski – La nuage en pantalon


Si je pouvais
Chanter l’algorithme aux boucles de licorne
Avec un mouchoir de liane fleurie
Je tisserais une trame de vie
Dans laquelle attraper la folie.

Mais il est là et de barreaux
Un air lugubre
Et
Sombre
Et restreint
Ceint
Mon front
Mon être
Mes mains.

Si je pouvais
D’une caresse d’ombre
Et d’un souffle de coquelicot
Porter un désir d’oiseau
Juste tenir une petite patte
Et lui dire :
Vole maintenant !
Je broderais une toile aïda
De mille petites croix violettes
Et d’un cœur rouge sang
A offrir
Du plat de la main.

Mais à l’affût
Une chasse croisée
Un labyrinthe au serment dévoyé
Une arithmétique précise
Qui ne dit pas son nom
La confusion
La précision
L’addition
Et c’est un mur de lances acérées
Chaque jour
Additionnées
Chaque jour
Précisément inscrites
Dans un sol
Apprêté.

La vie éteint la vie d’un revers de lèvre
La vie reprend la vie d’un sourire de travers
La vie se trompe de vie en regardant au loin
Mais la vie n’est rien
Seules les conditions de vie comptent réellement.

Si je pouvais
Ne serait-ce qu’une nuit dormir
A poings fermés
Sans conter, compter
Creuser la faim d’un édredon ultime
Je rêverais de ce que la nuit offre :
Un hippocampe joyeux et sa roue de fortune
Un canari jaune d’or et son chant de vermeil
Une houle sévère et furieuse avec fracas et gouttes
Sans foi ni loi ni peur ni rien
Un air pur et frais pioché dans l’altitude austère
D’une montagne encore inconnue
Avec un peu de chance une marmotte rigolote
Et un chamois de guingois rigolant aux éclats.

Mais il ne faut pas oublier
L’élastique.

Le fil de fer, fil à la patte, le cordon
La cheville prisonnière du fer
La main attentive à tout
La gorge qui se cache et se terre
Le nez qui pense devenir fou
Mais il ne faut pas l’oublier
Lui
Car lui n’oublie pas.

Un jour peut-être
Il partira
Il s’évanouira
Je soufflerais sur le semblant d’une pensée échappée
Une bulle éclatera
Et avec elle,
Lui, il
Eclatera.
Dissout.
Evaporé.
Histoire passée.
Page à tourner.
Et si des forces me restent
Je vivrais par mes pores rétractés
Ma peau désireuse
Mon cœur enfermé
Mon âme aux ailes coupées
Je vivrais
Même une journée ne serait-ce qu’une journée
Une vie
Comme les autres.
Sans lui.
L’allergène.

Carole Radureau (26/10/2018)

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 9 Février 2018

Toute une vie en prison parce qu'il est amérindien et réalise trop bien la danse du soleil

Toute une vie en prison parce qu'il est amérindien et réalise trop bien la danse du soleil

L’aigle aura-t-il ce pouvoir
De réaliser les vœux
Balancer un grand coup d’aile dans la porte
Offrir la vie digne auprès de ceux
Qui aiment
Attendent
Espèrent
Depuis si longtemps

L’aigle aura-t-il le pouvoir
De réaliser mon utopie qui serait
Que chacun
Goutte à goutte
Pensée à pensée
Larme après larme
Se sente concerné ne serait-ce qu’une fois
Ajoutant sa perle
Au collier de la liberté

L’aigle aura-t-il ce pouvoir
De toucher le cœur avec le message de celui
Qui
43 ans depuis
Se bat sans baisser la tête
Pour la justice et la vérité
Qui
Dans un geste désespéré
Ecrit et demande
Un peu d’espérance
Un peu de soutien :
La révolution

Toute sa vie en prison
Comment l’homme peut-il enfermer
L’homme
Comment l’homme peut-il exclure
L’homme
Si les raisons pour certains de ces hommes
Le justifient
Je ne serais pas complice
Du crime.

Pour toi mon Leonard, à jamais
Hasta la libertad, Siempre !!

Carole Radureau (09/02/2018)

Nous ne sommes pas isolés


Nous ne sommes pas des êtres isolés, toi et moi.

Nous sommes différentes fibres du même Etre.

Tu es moi et je suis toi

et nous sommes eux et ils sont nous.

C’est ainsi que nous devons être,

chacun de nous doit être unique,

chacun de nous doit être tous.

Tu me tends la main par-dessus le gouffre de la Différence

et tu touches ta propre âme !


Léonard Peltier (Nous ne sommes pas isolés)

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 4 Février 2017

La brisure du temps a écrit
Dans le granite composite
Le vers fuyant vers l’avenir
Un pygargue a fait son nid
Dans le défilé des connaissances
Et dans son vol se lisent les pictogrammes inconnus.

Il n’est point de rêves
Sans évaluer les lieux
Il n’est point d’écriture
Sans sceller le passé avec le sédiment de l’avenir
Dans le défilé des passions éternelles
A roucoulé le rio des inquiétudes.

La veine de la pierre a deux yeux
Et un cœur pour aimer
La veine de la pierre compte mille vibrations/seconde
Et dans un effort prestigieux
Elle hisse de son mieux
Sa véritable armature
Son négligé de mica et de feldspath en un canyon vertigineux.

J’ai lu dans tes yeux, granite
Le sang qui a coulé sans pour autant défendre ton propos
J’ai lu dans ton quartz grandissant
La délicate expression des natifs
Qui regardaient ton cœur avec des yeux de respect
Qui défendaient ta sève avec la pointe d’obsidienne de leurs flèches.

Dans un rude éboulement
Ton sang ne fait qu’un tour
Et c’est un pan de ton existence qui dévale
Le dénivelé de l’intolérance.

J’ai entendu ton cri d’Apache
J’ai déchiffré ta bulle de cristal
J’ai décidé d’envoyer la muse en avant-garde du temps
Lever pour toi la vérité.

Carole Radureau (04/02/2017)

 Wichita mountains- By Larry Smith - https://www.flickr.com/photos/lsmith2010/8582759843/in/set-72157625528685037, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37279032

Wichita mountains- By Larry Smith - https://www.flickr.com/photos/lsmith2010/8582759843/in/set-72157625528685037, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37279032

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 23 Décembre 2016

 

 

Le silence du vent

 

Un signe de tes yeux

Ma main dessine la courbe de tes lèvres

Un signe de mes yeux

Ta main adoucit mes nuages

 

Tes doigts s’accrochent à mes larmes

Pauvre lampadaire un soir de pluie

Volcan bâillonné dans les sables mouvants

Tes fleurs se meurent dans la ruche vide

Un parfum d’acacia me promet ton pollen

 

Comment consoler nos fraises orphelines

Comment redonner des couleurs à la lune

Seulement les rassurer dans une coque vagabonde

Ou notre espoir vogua jusqu’à Valparaiso

 

Ton regard nacré

Les montagnes du sud

Ont gravé le doux sillage de notre comète

Avide d’éternité

 

Hobo-Lullaby

 

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 12 Septembre 2016

 

 

Chant de traverse

 

 

Un jour mes lèvres effleureront le sourire des crêtes.

La fatigue me donnera cette force.

Sentier faisant je me délesterais,

De l’égoïsme, de la cupidité et de l’hypocrisie.

 

Initié aux langages des vents

Je garderai dans ma besace ce lourd parfum

Qui unit les enfants perdus.

 

Je me fous de savoir quand les hommes vivront d’amour

Je veux juste ranger mes souliers

Entre la rudesse des pierres

Et l’offrande des châtaigniers

 

 

Hobo-Lullaby

 

 

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 7 Juin 2013

Ma vie est ma danse du soleil
Je te salue Léonard

Le vent siffle sur les plumes de ton esprit

Le cœur de la Terre rythme tes oreilles de ses battements

La pluie et le soleil irisent ton souffle

Ton sourire désagrège la lâcheté des murs

Tu as la volonté de la lande de Bobby

Tu as l’espoir de la Turquie de Nazim

Les prairies de Pine Ridge t’offrent leur sagesse

Et tes yeux percent obstinément la nuit

Tu es le vagabond perdu dans l’immensité

Je te salue Léonard, comme tu m’as salué

Dans ces écrits où tu m’as offert l’hospitalité

Toi qui as partagé ton glacial cachot

Pour m’offrir simplement le plus beau des cadeaux

La liberté n’est pas de l’autre coté des barreaux

Elle est dans l’âme des ailes d’un aigle

Hobo Lullaby

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Ma vie est ma danse du soleil
........Je te salue mon ami.........

(..) En cette nuit d’hiver, je griffonne comme je peux, à l’aide d’un bout de crayon, le bloc de papier jaune que j’ai acheté au magasin de la prison. Je peux à peine déchiffrer mon écriture dans la pénombre, mais ça ne fait rien.

Je ne sais pas si quelqu’un lira un jour ceci. Peut-être.

Si c’est le cas, ce quelqu’un ne peut-être que toi. J’essaie d’imaginer qui tu peux bien être et l’endroit où tu lis ces mots. Es-tu bien ? Te sens-tu en sécurité ? Alors laisse-moi t’écrire ces lignes. Je te salue mon ami. Merci pour ton temps, ton attention et même ta curiosité. Bienvenue dans mon univers. Bienvenue dans la « maison de fer ».

Bienvenue à Leavenworth.

Leonard Peltier ( Ecrits de prison)

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Ma vie est ma danse du soleil
Cri d'aigle

Ecoutez-moi !

Ecoutez !

Je suis la voix indienne.

Entendez mon cri porté par le vent,

entendez mon cri porté par le silence.

Je suis la voix indienne.

Ecoutez-moi !

Je parle au nom de nos ancêtres.

Leurs âmes tourmentées vous appellent depuis la tombe.

Je parle pour les enfants à naître.

Ils vous appellent depuis le silence inexprimé.

Je suis la voix indienne.

Ecoutez-moi !

Je suis le porte-parole de millions de voix.

Entendez-nous !

Notre cri d’aigle ne sera pas bâillonné !

Nous sommes votre conscience qui appelle.

Nous sommes vous

pleurant silencieusement à l’intérieur.

Que ma voix étouffée soit entendue.

Que mon cœur parle et dise les mots en un murmure porté par le vent

à des millions de gens,

à tous ceux qui compatissent,

à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre

et un cœur qui bat à l’unisson

avec le mien.

Mettez votre oreille contre la terre,

et entendez le battement de mon cœur.

Mettez votre oreille contre le vent

et entendez ma voix.

Nous sommes la voix de la Terre,

du futur,

du Grand Mystère.

Entendez-nous !

Léonard Peltier ( Ecrits de prison)

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Ma vie est ma danse du soleil
Ma vie est ma danse du soleil
........de la mort naît la vie........

De la mort naît la vie. De la douleur naît l’espoir. J’ai appris cela durant ces longues années de perte. Perte, mais jamais désespoir. Non, je n’ai jamais perdu l’espoir, ni ma foi inébranlable en la justesse de ma cause : la survie de mon peuple.

Je ne sais pas comment sauver le monde. Je n’ai pas les réponses, ni la réponse. Je ne détiens aucun savoir secret qui puisse réparer les erreurs des générations passées et présentes. Je sais seulement que sans compassion, sans respect pour tous les habitants de la Terre, aucun d’entre nous ne survivra ni ne méritera de survivre.

L’avenir, notre avenir, celui de tous les peuples de l’humanité, doit être fondé sur le respect. Faisons en sorte que le respect devienne l’élément essentiel de ce nouveau millénaire dans lequel nous entrons. Montrons aux autres le même respect que celui que nous attendons d’eux.

Nous sommes tous dans le même bateau ; le riche, le pauvre, l’homme rouge, blanc, noir, brun ou jaune. Nous sommes une seule et même famille humaine. Nous partageons une responsabilité envers notre Mère la Terre et tous ceux qui y vivent et y respirent.

Je crois que notre tâche sera inachevée tant qu’il restera un être humain affamé, battu, une seule personne contrainte de mourir sur un champ de bataille, un seul innocent en prison, un seul homme persécuté à cause de ses convictions.

J’ai foi en la bonté de l’humanité. Je crois que le bien peut prévaloir, mais seulement au prix d’un réel effort. Cet effort, c’est à nous tous de l’accomplir. Chacun d’entre nous, vous et moi.

Nous devons nous préparer au danger qui viendra vers nous. Nous serons assaillis de critiques. On essayera de nous diviser, on raillera notre sincérité. Mais si nos convictions sont fortes, nous pourrons parer ces coups et renforcer notre engagement envers la Terre Mère. Nous deviendrons plus forts dans nos combats, et transmettrons cette force à nos enfants.

Ne cessez jamais de lutter pour la paix, la justice et l’égalité. Persistez dans toutes vos entreprises. Ne laissez personne vous influencer, vous écarter de votre chemin.

Sitting Bull a dit : « Nous sommes comme les doigts d’une main. Individuellement, il est facile de nous briser, mais ensemble, nous formons un poing puissant. »

Ce combat est le nôtre, que nous le gagnions ou le perdions.

Leonard Peltier ( Ecrits de prison)

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Ma vie est ma danse du soleil
Une aura d'ombre et de lumière

Comme l’écorce du bouleau

Tu es lumière d’argent, lueur d’horizon

Sa surface lisse glisse sur les ans qui s’enfuient

L’écorce épaissit, se renforce, s’ennoblit

Elle est carapace forgée dans les siècles de fer

Ta liberté est gravée à l’encre de sa chair

Comme la roche de granite

Tu es tendresse et fermeté

La sagesse millénaire fore les grains de pierre

Ta pensée qui s’élève bien au-dessus des cieux

Nous délivre souvent ses messages radieux

La roche s’effrite, tu envoies tes missives

Elles seront martelées dans la fibre minérale

Comme l’aigle dans les airs

Tu es force et courage

Dans ses serres, la liberté s’échappe peu à peu

Les plumes luisent d’un espoir qui semble lumineux

L’aigle ton compagnon n’oublie pas ta détresse

La plume libérée s’envole, elle tombe sous tes yeux

Tu la ramasses, elle est sacrée, porteuse de nos vœux

Comme la Terre Mère vénérée par tes frères

Flottant dans l’atmosphère polluée peu à peu

De barreaux de fer en cage mordorée

Le monde si cruel dont on a que faire

Tu t’en échappes si bien en suivant tes pensées

Le monde si cruel dont on veut se défaire

Tu as trouvé la clé de son éternité

Comme un nuage léger et vaporeux

Je me glisse vers toi, j’arrive dans ta cellule

Les messages contenus dans la masse ouateuse

Sont amour, douceur, prunelles de nos yeux

Nous t’aimons Léonard notre fidèle ami

Notre maître qui de son tragique destin

Signe chaque pas de notre laborieux chemin

De son aura d’ombre et de lumière.

Carole Radureau (02/06/2013)

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Ma vie est ma danse du soleil
......Ecoutons les messages de Léonard........

Aimons notre similitude

mais aussi notre dissimilitude.

Notre différence fait notre force.

Ne vivons pas seulement pour nous seuls

mais aussi pour cet Autre

qui est notre Moi le plus profond.

(Différence de Léonard Peltier)

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Ma vie est ma danse du soleil

(…) Alors mon ami, avant de quitter cette réalité pour une autre plus élevée, je te dis washté ! c’est bien ! Merci d’avoir entendu mes paroles. Je souhaite à ton esprit paix, bonheur et plénitude tout au long du voyage.

Peut-être nous rencontrerons-nous un jour, toi et moi, sur la Grande Route Rouge. Je prie pour que cela arrive.

Mitakuye oyasin.

Nous ne sommes pas isolés

Nous ne sommes pas des êtres isolés, toi et moi.

Nous sommes différentes fibres du même Etre.

Tu es moi et je suis toi

et nous sommes eux et ils sont nous.

C’est ainsi que nous devons être,

chacun de nous doit être unique,

chacun de nous doit être tous.

Tu me tends la main par-dessus le gouffre de la Différence

et tu touches ta propre âme !

Léonard Peltier (Nous ne sommes pas isolés)
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Images 5 et 8 : Peintures réalisées par Léonard Peltier

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Rédigé par caro et hobo

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