Publié le 21 Juillet 2021

Les cailloux dans la chaussure ?

Qu’importe il faut avancer

Avancer sans se courber

Avancer sans continuer de blesser la terre-mère

 

Ils sont là les cailloux, ils le font bien sentir

Ce sont des cailloux insistants

Qui ne roulent pas vers la sortie de la chaussure

Là où pourtant

Ils sont entrés assurément

 

C’est comme retourner un noyau dans sa bouche

Pas envie de le laisser partir

Vivre sa vie de noyau

Ce petit goût de bois est toujours agréable

Comme un rappel au sens de la vie

Le caillou est, lui aussi

Un rappel au sens de la vie

Cette nécessité de se redéfinir

Partie de cette terre

Au même titre que noyau et caillou

 

Pourtant les cailloux dans la chaussure

Glissent leur métaphore

Il y aurait un hoquet dans ta glotte

Un truc qui ne veut pas passer

Une onomatopée, un hiéroglyphe, un signe runique

Une énigme que seul, toi

Peut déchiffrer dans les moments de pleine conscience

 

Tu ne sais que faire ?

Tu ne sais qu’en faire des cailloux ?

Il suffit d’écouter ton cœur, d’écouter ton corps

De bien entendre leur vibration

Car eux savent ce que toi, parfois tu nies

Ou omets de savoir comme une forme de déni

Le caillou est fort sous son apparence fébrile

Il se divise en petits morceaux pourtant sa force est là

Par exemple la plante de ton pied

Portant ton poids certain

Tremble sous la blessure du gravier

Lui, ne tremble pas

Et toi, tu dois

Adapter ton pas à la claudication du moment.

 

Carole Radureau (21/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 20 Juillet 2021

Muflier-mystèreMuflier-mystèreMuflier-mystère

 

Comme de petits œufs

Tombés

Loin du panier

Comme des fruits précieux

De métissage

La lune

Le korrigan

La bonne fée des fleurs

Ou le vent peu sage

Ont distribué un message

Mystérieux.

 

Ce sont bien des mufliers

Et leur surnom de gueule-de-loup

Dans le mystère

N’y est pour rien

Ils ont poussé petitement

Avant de déclarer l’avènement

 

Et là, oh ! Surprise :

Des fleurs bicolores

Des jaunes citron

Une couleur de fuchsia

Que sais-je encore à venir

Montrant leurs jolies frimousses

De surprise

Loin, bien loin

De l’étiquette génétique de leur maman :

Rouge aussi rouge que la révolte

Rouge comme l’air du temps

Rouge comme la colère qui couve

Rouge comme la vérité sous l’œuf

La rouge couleur de la sève

De la révolution.

 

Carole Radureau (20/07/2021)

Muflier-mystère

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 19 Juillet 2021

Par by Frances W. Horne for Flora Borinqueña — http://207.156.243.8/emuwebnybg/pages/common/imagedisplay.php?irn=113660, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1539471

Je suis le bois léger

Poussant sous les tropiques

Dont le nom espagnol vient de radeau

Dont de doux noms me vont comme un gant

Pripri, fwomagé mapou, patte de lièvre

Et vous me connaissez mais pas sur pied

Donc vous ratez ma magnifique floraison

Je suis le roi des matériaux composites

Qu’elle est puissante ma notoriété

On me cherche et me plante et me trouve et me coupe

Mais bientôt sans doute on ne me trouvera plus

Voilà que depuis le covid on se rue sur moi

Si bien qu’ils en arrivent à appeler cela :

Fièvre du balsa

Ils ont goût de moi, j’entre dans tant d’objets

Ils s’en fichent de tout déforester

Créer des friches

Des problèmes communautaires

Que le profit que le profit

D’un coup je me sens frère du caoutchouc

Et cousin du quina

Dès qu’un rush s’abat sur nous

C’est comme pour l’or, rien qui ne les arrête

Rien qui ne les combat, ne les abat eux qui ne savent qu’abattre

Débiter et piller :

8139 alertes de déforestation entre mars 2021 et juin 2021

1 alerte = équivalent de 2 terrains de basket

 

Moi qui suis le roi des bateaux, les radeaux qui flottent

Légèrement, avec aisance

Je m’en irai volontiers à vau l’eau

Leur damner le pion à ces pilleurs à deux balles

Ma tête bien calée dans le kapok de mes entrailles

Je dormirai sur l’eau

Mon dernier bois

Sauvé pour la circonstance

J’écrirai une page de renaissance

Allant m’implanter ici ou ici bas

Là où l’on me respecte

Prend soin de moi

Quoi, moi, le balsa

Ne suis-je pas précieux

Comme le sont toutes les espèces de cette planète ?

 

Carole Radureau (19/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #L'arbre qui fait parler de lui

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Publié le 18 Juillet 2021

Comme deux petites étoiles

Fulgurantes et voyageuses

Le soleil a pris de la hauteur

Et mon cœur est ragaillardi.

 

Je pleure pourtant sur ce virus

Qui détruit l’essence même de la vie

De notre continuité

Et éloigne ceux dont on aimerait être proche

A notre tour.

 

Je ne sais pas si la vie

Tout compte fait

Mérite d’être vécue

Seul dans son coin

Sans plus aucune amitié

Aucun amour, ni partage

Ni affection.

 

Comme deux petites étoiles

Filantes et souriantes

Enfin, au moins, une

La lune sera plus ronde ce soir

 

Et moi comme un espoir refoulé

Je ruminerais le pourquoi du comment

Qui fait nous méfier, qui nous fait avoir peur

De ceux que l’on a fait naître.

 

Carole Radureau (18/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 17 Juillet 2021

L’exercice poétique

Chaque jour comme un blanc-seing

Elle est là ma liberté

Que nul ne la prenne

 

J’écrirais quoi qu’il en soit

Pour dire sans doute n’importe quoi

Pour broder une toile aïda de poésie

Avec des points aux couleurs de l’été :

 

Il y a ici un coq qui veut chanter

Il gêne de son cocorico les élèves à côté

Il y a des élèves qui tels des ânes braient

Imitant le coq

Les cours sont perturbés

Surenchère des ânes

Il y a ici une vieille pie qui s’offusque

Quoi le coq empêche la bonne éducation des élèves 

Faisant passer les adultes officiels pour des imbéciles

Ou du moins des personnes peu crédibles

Toujours écouter celui qui parle

Là est la bonne éducation

Il y a ici un maire qui porte le nom d’un animal de ferme

Qui soutient mordicus son poulailler

Et son coq d’une espèce rare,

A préserver : Cocorico, mon ego !!

 

Combien d’andouilles dans cette fable ?

Cette fable de la vie

De ceux qui veulent faire et font de travers

De ceux qui veulent profiter de l’occasion

Et de ceux qui se plaignent de tout à tort et à travers ?

 

Le coq lui n’a rien demandé.

Il est au diapason du coq

Il chante le matin pour signifier le lever du père soleil

Il courtise les poules et gratte le sol, trouvant là son écot, il

Reproduit et chante pour fêter ça :

Une vraie vie de coq !!

 

Quand la campagne veut rejoindre la ville

Elle est dure la réintroduction

Trop d’habitudes trop de confort

Il faut, par le petit bout de la lorgnette

Se plonger dans l’histoire du passé

L’écologie ne s’écrit pas que dans les livres et dans les thèses

Elle se vit aussi

Les petites bêtes n’ont rien perdu au-delà du temps

Sauf la vie

Nous, qu’avons-nous gagné ?

 

Je pourrais aussi vous parler

De l’être humain en stabulation

Avec son programme préétablit

Sa feuille de route

Son chemin à prendre, sans aucun détour

Son pédiluve

Sa traite journalière

Son insémination et son ventre à louer

Sa programmation et sa liberté complètement bafouée

Son autonomie aux pâquerettes

Sa perte de quête

Tout ça pour finir en matériel, en objet

Comme une vache dans sa stabulation

Qui lorsqu’elle meurt

Ne suscite ni larme ni pleurs

Non,

C’est un objet

La vache se remplace comme un objet

Car le but de cette société où vit la vache

Où vit l’être humain

C’est de produire, de faire du profit, de consommer

De crever comme une vache

Dans la margelle du pédiluve

Le mufle collé dans les produits désinfectants.

 

 

Carole Radureau (17/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 16 Juillet 2021

 

Je suis entrée en « Terre Humaine »

Il y a un an déjà

Pour « arroser » l’ambiance COVID

Et fuir les programmes TV

 

Certes, en « Terre Humaine », déjà

J’avais excursionné

Sur les pas précis et nets des ethnologues

De renom et puis de certains plus humbles

Qui écrivent bien

Qui racontent bien

Ce dont il est question : L’homme et la société humaine

 

Depuis mon entrée en « Terre Humaine » je vis

Intensément

Seule et pourtant partageant avec mes tiers

Quelques réflexions, mes pérégrinations, mes aventures,

Mes amours et mes choix, en Terre Humaine

Je construis ou continue de construire

Ce qui conduit ma vie avec les peuples originaires

Sans poser le pied où que ce soit

Non, sans poser le pied, juste le regard et le doigt

 

Je vis cette aventure du réel

J’habite sur une planète humaine où je suis la piste

De Jean Malaurie,

Depuis le début de l’histoire dans les grands froids et sa révélation inuite

Je remonte le temps, c’est qu’elle n’est pas toute jeune cette « Terre Humaine »

Et je l’apprécie au fil des auteurs

 

C’est cette histoire d’une grande capacité

De toutes les capacités

Cet engagement, ce tri, cette demande faite à chaque auteur sélectionné

Cette finesse dans les sujets

Ce bouleversement de l’ethnologie

Cette entrée de l’ethnologie sur nos terres-mêmes

Et puis cette ethnologie de l’exclusion

Qui, parfois n’est pas la plus simple à aborder

C’est ce que l’on doit à celui qui porte cette affaire-là de la plus magnifique façon

Avec son cœur, son âme, ses tripes et ses multiples connaissances, sa fibre à lui

 

Chaque jour m’émerveille

Chaque jour au fil de mes lectures

J’aimerais remercier Jean Malaurie pour cela

Qu’il me fait vivre

Et que d’autres vivent très certainement

Peut-être pour d’autres raisons, d’autres parcours

Rien de ce qui nous arrive n’est accidentel

Tout se croise et se décroise et il y a une certaine énergie en cela

Des ondes et des fluides qui nous mènent

Sur certains chemins

Face à certaines personnes

Affrontant certaines situations parfois même douloureuses

C’est nous qui construisons, nous ne sommes pas des spectateurs

Nous sommes des acteurs

Il suffit juste de savoir attraper le pompon quand il passe sous notre nez

 

Aventure de Terre Humaine

Dès le départ dans la recherche des titres

C’est un parcours du combattant, toute une organisation

Qui tient en éveil, qui fixe sur le long terme, l’histoire

Comme une conquête

Moi, pendant la crise du COVID dirais-je, je suis partie à la quête

Comme une enquêtrice de livres que seuls,

Connaissent

Les initiés

 

Et certains livres sans doute me faudra-t-il des années

Pour les trouver

Certains sont devenus de véritables « collectors »

Atteignant parfois des sommes importantes

Certains sont introuvables, qu’importe, tout bouge, tout est propice à qui sait attendre

Mais ce que j’aime, c’est me procurer d’occasion mes choix, mes choix

Délibérés, estampillés par la magie de monsieur Malaurie

En qui j’ai toute confiance

Ce, à prix dérisoire

Il me faut pour cela : patience, repos des volumes, léger nettoyage, entreposage et découverte au fil des goûts du moment

 

Je dois vous dire aussi comme cela m’apporte

Point de vue construction

Je mûris et réfléchis et pense et observe

Et prend note et met en application

Où : sur mes blogs, ma vision s’accommode d’une alchimie intellectuelle et précise

D’une réflexion politique et pédagogique, d’une façon d’aborder

Qui manque à la personne que je suis, peu instruite et peu érudite

Je découvre les facettes du monde, me plonge dans les faits de société

La façon dont on les explique

Et parfois, je trouve de la poésie et me prend à désirer en savoir plus sur les auteurs

Aussi je dévore Jacques Lacarrière, mon chouchou,

Je savoure Pierre Jakez Hélias, mon petit sang breton tinte au son de ses sabots de bois

Je tente et parfois échoue à lire les Mythologiques de Lévi-Strauss

Je souhaite ardemment me procurer le Candomblé de Bahia

De Bastide

Rituels et pouvoirs avec les indiens Zuñis-pueblos de Barbara Tedlock

Et j’aimerais avoir la capacité de compte-rendu de chaque volume

Pour vous faire partager mes découvertes

 

Parfois ma poésie s’en ressent

Elle voit apparaître à brûle pourpoint le pêcheur de morue

Le mineur de fond et le conteur breton

Mes lecteurs ne m’en voudront pas

 

Mon aventure en « Terre Humaine » est infinie

Je la construis en me construisant

Je la découvre en passant sans complexe le pas de sa porte

Je la réserve pour plus tard

En sachant la redécouvrir avec un peu plus de maturité

Je la range comme une collection et ça c’est l’ego qui parle

Je la préserve pour mon après en laissant des consignes

La collection Terre Humaine prend place dans ma littérature sacrée

Auprès de Neruda et des autres poètes

Auprès de la poésie bilingue d’Amérique latine

 

Je ne voyage pas sinon dans ma tête ou en Terre Humaine

Qu’elle est riche ma découverte !!

 

Vous m’apportez, auteurs, vos sèves et vos dires, ne sont pas tombés

Dans l’escarcelle du temps

On va la faire grandir la parole de l’homme

Et son histoire, en faire une culture

Dans laquelle

Puiseront je l’espère les générations futures.

 

Carole Radureau (10/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 15 Juillet 2021

 

Le papillon a développé le décryptage des vœux

Je suis attirante dit l’immortelle, viens dans mes bras

 

C’est un réceptacle acceptable

Si les pétales secs sont piquants

Le cœur est une piste d’atterrissage de coton et de ouate

Juste imprégné de frissons

 

Ton jaune m’attire dit le papillon

Et se pose avec ses propres vertus

Sa couleur flamboyante

Son petit air têtu

 

Je serais celle qui inscrit dans ta nacelle

L’attitude jaune de l’été

Tu seras mon frère-papillon

Celui qui aura éveillé mon cœur

A la vie qui un jour

D’achève.

 

Carole Radureau (15/07/2021)

 

Sur une photo de mon fils Jimmy

 

Le papillon et l’immortelle

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 14 Juillet 2021

La fougère rescapée

 

Je n’étais pas perdue

Juste retranchées dans le sombre maquis

Mes bras de vertes étoiles

Comme des prières en attente

 

Il me suffit de peu

Pour exprimer mon propos lumineux

J’ai la capacité de l’ombre

La parole des innocents qui vivent

Dans les margelles du monde

 

J’étais là

On ne se souvenait plus de moi

Pourtant chaque été je vibrais

Pour l’espace d’un sourire

Une caresse sur mes frondes délicates

Un petit mot gentil

 

Je suis la rescapée la ténébreuse

Voyageuse dans le temps

J’ai adapté mon assise à cette terre d’argile

Et d’empiètement

Si l’on veut me faire de l’ombre

Jamais je ne m’offusque

J’ai la tonalité des sous-bois

Quand je chante mes sœurs étoiles

Chantent

Quand je ris

Mon frère soleil rit

Quand je meurs

Meurent avec moi tous les oubliés

Ceux qui pour vivre heureux

Vivent cachés et

Ceux qui jamais ne demandent rien

A quiconque

 

Carole Radureau (14/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Fougère au coeur

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Publié le 13 Juillet 2021

 

La fleur n’a pas peur

Elle n’a pas de dent

Elle a laissé s’installer

Sur sa jupe

Les rayures mêmes de son fruit

Mais elle n’a pas peur

Elle n’a pas besoin de piquants

Car son cœur

Est protégé par le vent

 

Mais le fruit, lui le fruit a peur

Il ne veut pas qu’on le croque

Qu’on le prenne pour un tout-venant

 

C’est sa nature de fruit

Qui a hérissé sa muraille

Contre les prédateurs

Pour vivre une vraie vie de fruit

Libéré des piqures

 

La fleur elle ne veut même pas penser

Qu’on puisse un jour

L’obliger

A avoir des piquants

Et devoir se hérisser

 

Ne me piquez pas dit-elle

Car votre venin jamais

Ne sera assez fort

Pour vaincre toutes les

Aurores.

 

Carole Radureau (13/07/2021)

 

Merci Alma pour cette sublime fleur de figuier de Barbarie

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 12 Juillet 2021

Il n’y a pas de rose grise

 

GRIS.

Gris rime avec pluie

Pluie rime avec ennui

Et la lumière a déserté

Ce monde estival sur le papier.

 

Les nuages sont poivre et sel

Ce sont des zèbres raffinés

Qui content aux étoiles

Non pas des contes de fées

Mais des contes de la pluie sauvage et féconde.

 

Tout l’été part en averses

L’eau c’est bien mais une caresse

De soleil

C’est bon aussi

Ici le gris habille le décor en jardin anglais

Dans lequel les roses

Ont déjà fleuri.

 

Il n’y a pas de rose grise

Pourtant il y a des roses presque noires

Seulement, noir, ça rime avec espoir

Que gris ça rime avec : essuie

Essuie les grosses gouttes trop nombreuses

Et ce ne sont pas des gouttes de sueur

Essuie le jour sur ton calendrier-ardoise

Que la craie vienne en sa robe blanche

Dessiner un soleil en habit de rayons.

 

Vous n’êtes jamais contents dit la terre-mère

Qui, il est vrai

Nous évite bien des soucis :

La canicule semble s’éloigner de juillet

Et les jardins sont bien arrosés.

TROP.

Pas de tomates cette année

Le mildiou a pris tout

Et l’oïdium s’évapore sous ses propres éthers aphrodisiaques

Vous n’êtes jamais contents

Dit la terre-mère et c’est vrai

Parce que tout ceci

C’est une question de dosage

Non pas que l’on souhaiterait (enfin moi)

Avoir le temps parfait qui convient un été pour la bronzette

Le voyage

Non, juste un peu d’éclairage et un rien de bien-être

Ni trop de soleil ni trop de pluie

mi-mi

Et parfois le gris me va très bien

Quand il n’est pas décadent

Se tournant

Irrémédiablement vers la pluie

Cette mauvaise conseillère

Mauvaise, pourquoi ?

Parce qu’il semblerait que la pluie s’est trompée de saison

On dirait, que la pluie nous joue une nouvelle chanson

A inscrire au calendrier perpétuel :

Giboulées de juillet, gare à tes pieds.

 

Carole Radureau (12/07/2021)
 

Il n’y a pas de rose grise
les mésanges se font doucher.....mais elles aiment bien , elles sont très propres de nature

les mésanges se font doucher.....mais elles aiment bien , elles sont très propres de nature

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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