Publié le 30 Avril 2021

il faut la voir, elle est là Azoulette

il faut la voir, elle est là Azoulette

 

Elle est bien cette petite crèche

J’ai sauté dessus dès qu’ils l’ont mise

Pas folle !

Moi Azoulette de la Pampa

J’ai les goûts hauts

Et le luxe ne me fait pas peur.

 

Ici la fraîcheur

Ici la vue

Ici le mètre carré vaut de l’or

Je ne suis pas dupe

A moi la belle vie.

 

Un petit point d’eau

Un petit ravitaillement

Des rosiers à foison qui n’attendent que la livraison de pucerons

Des soins, de l’attention

J’en hennis de plaisir

Vous pouvez me croire

Tout ce qui à un toit est à moi.

 

Ce qu’elle a de bien ma pette crèche

C’est que les prédateurs devront avoir le bec long

Elle a de bien que lorsque je rentre de la chasse les mains vides

Je trouve sur sa façade des vivres

Dans l’écorce se cachent toujours des merveilles

Pilepoil à ma porte !!

 

Que demander de plus, hein ?

Que demander de plus qu’un Versailles

En Magnanville

Auprès de gens aimants ?

 

Carole Radureau (30/04/2021)

.......poésie d'avril 2021....

.......pas un jour sans poème.....

 

30. Versailles en Magnanville
Ici c'est le nom d'Azoulette gravé en rune pampéenne

Ici c'est le nom d'Azoulette gravé en rune pampéenne

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #à la petite semaine

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Publié le 29 Avril 2021

 

 

Je n’irai pas,

Rongée par la lassitude

Serrer un tour de vis

Aux fers à mes chevilles

-Je n’ai plus le privilège de la pimprenelle -

Et la prime caresse

Du chant de l’aube me manque.

 

Ici s’étend sur le fil du temps

Un drap trop essoré –prisonnier –

Tempo miné à la base

-Il n’est que de se balancer

A la queue sucrée d’une comète –

 

Je n’irai pas

Chanter à tue tête que la poésie

Me porte

Comme un cheval appaloosa décomplexé

-Elle est trop vieille ma demeure des odes –

Et la fraîcheur ?

Je sais où la trouver !

Soutiens ton effort !

Il n’y a bien qu’une rose d’évidence

Qui ravivera – chanceuse !-

La prunelle de tes vœux.

 

Je n’irai pas

Ternir par un son de grenailles

Ce beau ciel bleu.

 

Va, suis ton chemin, lecteur

Ici le cœur est abondant

Et quand j’appuie sur le bouton Arrêt :

Tout recommence !

 

C’est un avril qui n’en finit plus

Car le moment présent a fui –

Effrayé par la misère du devoir :

Il est seul le petit merle face à la sécheresse du sol.

 

Ici donc je romps les vœux faits à moi-même

Entre mon œil gauche

Et la cafetière brisée :

Il est amer ton café et moi

Je veux pour la mi-temps

Un verre de thé sans sucre

Juste éclairé

Par une poussière d’étoiles.

 

Carole Radureau (29/04/2021)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Pierre lasse

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Publié le 28 Avril 2021

Par JJ Harrison (https://www.jjharrison.com.au/) — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19599194

Par JJ Harrison (https://www.jjharrison.com.au/) — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19599194

 

 

…..eau de mer….

 

A l’encre-eau de mer s’écrit la poésie

Encre de firmament et de poulpe

Aguerri par la foudre.

 

En elle cette mer à rangé les fureurs

Dans son placenta d’éternité

Et les plumes sont accessibles

Dans la grotte aux merveilles.

 

Il y a des plumes qui grincent des dents

Quand à la surface s’apprêtent les filets destructeurs

Et des plumes-scie empruntées aux requins

Sans oublier parfois la plume-marteau

(elle n’est pas assez utilisée selon les fils de Neptune).

 

Nul besoin de cahier pour exprimer les mots

Les vagues suffisent.

En elles se lisent ce que savent lire les initiés

Pour être initiés suivez le vol de l’albatros.

 

Lui ce fils de l’océan

Qui navigue sans gants et sans masques

Au-dessus d’une marmite au sang putride

Il n’a pas assez d’yeux et d’ailes pour déclamer

Ses S.O.S

Mais voilà, l’albatros disparaît

Avec lui la belle écriture de mer, sincère et profonde.

 

La poésie est solidaire de toi, mer et ta multiple vie :

Merci de lui offrir ta tribune !

J’invite chaque plume habitée par une muse aquatique à saisir

L’opportunité d’écrire pour le bien commun, pour la terre et sa mère la mer.

J’invite chaque érudit à apprendre dans l’algue, le bigorneau et la sterne

Les vers fourmillant d’ingéniosité

Rien n’est trop grand pour chanter la mer, rien n’est trop grand

Et la mer est libre de droit comme le poème

Chacun emprunte le flot sans se poser de question

Chacun doit emprunter le chemin des mots de même.

 

Carole Radureau (28/04/2021)

 

……poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #à la petite semaine, #Eau de mer

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Publié le 27 Avril 2021

27. Les rouleaux qui se déclinent

…….eau de mer….

 

Les rouleaux qui se déclinent en pensées

Méditatives

Lâcher prise

Les rouleaux qui se défont de leur écume

Pour ne laisser qu’un vide baveux

Chouissant……..

Essentiel ce chouissant……

Car la vague quand elle s’échoue

Avec toute sa petite écume à la commissure des lèvres

Fait ce joli petit bruit

Rencontrant le sable compatissant

Chouisssssssss…….

C’est très reposant

Calmant

Invitant

C’est comme une fin sans l’être

Car le rouleau se reconstitue

Se roule dans la farine de sable (tout son saôul)

S’empiète rapidement les babines dans l’eau de mer minérale

Et repart à l’assaut des grands rouleaux.

 

Les rouleaux arrivent sur la grève

Plein de pensées à partager

Des non-dits des pensées toutes prêtes

Des vides mentaux

Des réflexions

De graves et évidentes conclusions

La conscience roulée en ce nem de la mer

D’où surgissent des milliers d’étoiles

De mer de ciel de sable de vie de rêve.

 

Carole Radureau (27/04/2021)

 

……..poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #à la petite semaine, #Eau de mer

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Publié le 26 Avril 2021

26. Quand elle s’amuse

 

……eau de mer…..

 

Quand l’eau de mer s’amuse

Ce n’est pas timidement

Elle est allante et entraînante

Aucune barrière ne l’arrête

Elle s’en prend au granite

Même au rose tant primé

C’est pour lui arracher sa culotte de mica

La mer les collectionne en-dessous

Elle a de grandes ambitions

Comme mordre à pleines dents

Dans la roche même la dure la réputée

Incorruptible

Chaque jour elle lui fait une lichette

Qui s’avère au fil du temps :

Amputation

Et voilà la part de minéralité partie à vau l’eau

Al ! la mer il lui faut tout

Elle s’en fiche après tout

La collectionnite ne la gêne guère

C’est qu’elle a de la place pour tout ranger

Ses trésors ses rapines ses dons ses cadeaux

Tout va chez elle posé sur un sable accueillant

D’ailleurs lui-même n’est-il pas issu de la rapine ?

 

Carole Radureau (26/04/2021)

 

…….poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #à la petite semaine, #Eau de mer

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Publié le 25 Avril 2021

 

Tu es parti monsieur Toutou

Dans ce grand mystère qui semble attirer tant de gens

Tu ne seras pas seul,

Non,

Là-bas t’attend Shina et tous les compagnons chats

C’est comme une boucle qui se ferme

Qui peut rouler son destin de boucle.

 

Tu es parti et mes yeux n’étaient pas assez pour se

Serrer autour des larmes

Des larmes de tristesse pour la peine de mes enfants

Des larmes de tristesse de t’avoir perdu

Tu étais le seul chien de la maison

L’unique

Un qui a grandi au milieu des chats :

Comme tu les aimais

Un monsieur Toutou patient et sympa

Que tout le monde adorait

C’est vrai il t’allait bien ce nom de monsieur Toutou

Comme dans le petit film animé

Il ne te manquait que la cote et la casquette.

 

Maintenant le temps va étendre sur le fil de la peine

Son manteau

Les larmes sècheront, se feront plus rares

Bientôt ne resteront que les beaux souvenirs

Et moi qui te parle toujours comme si tu étais là

Mais tu es parti je ne t’ai pas revu

Pourtant je me souviens très bien de la texture de ta fourrure

De l’espace plat sur ta tête

Et de tes babines retroussées quand tu me voyais

Je t’appelais alors mon raton laveur.

 

La vie nous offre des petits compagnons de route

Que l’on aime, chérit et pleure quand ils nous quittent

Ce sont des petites étoiles qui illuminent nos vies

Nous font penser que nous comptons pour quelqu’un

Que nous sommes nécessaires

Mais ces étoiles brillent leur temps d’étoiles

Et rejoignent la grande prairie de leurs sœurs

Ce sont ces millions de veilleuses qui prennent la relève

Une étoile est venue sur terre nous éclairer

Elle repart là-haut pour continuer de le faire.

 

Carole Radureau (25/04/2021)

 

Avec une pensée émue pour Sandy et William, les humains de Sly

Sly (Monsieur Toutou)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Cornaline

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Publié le 25 Avril 2021

25. La mer qui se dévoile

 

…….eau de mer…..

 

La mer qui se dévoile est une belle mer

Une qui chuchote, jamais

Ne se fâche

Où seulement dans les grands moments.

 

Elle a déclaré la fin aux grandes déclarations

Aux coups d’éclat

Aux gesticulations

C’est qu’en vieillissant la belle mer

Voudrait devenir sage

Calme comme la célèbre mer d’huile.

 

Et en parlant d’huile elle aimerait

Devenir peintre

Que toutes ces belles plantes caressées de ses lames

Que toute cette végétation parfois luxuriante

Entraperçue lors de ses colères

Soient couchés sur sa toile de mer

Son grand ouvrage

Elle balaierait d’un trait toutes les notoriétés

Les primés les dits génies les vrais et puis les faux

Pour devenir la seule et unique peintre de l’univers

La peintre-mer.

 

C’est qu’elle en a accumulé des images dans sa boite-mère

Et des histoires et des légendes et des crises et des rires et

Des larmes qui se mêlaient à ses lames

Elle emportait tout, la mer

C’était simple de jeter dans son cœur les morts et les rancœurs

La mer prend tout disaient-t-ils

Jetez ça à la mer !

Et elle, elle en pleurait de gros bouquets de laminaires

Qui restaient collés à ses basques comme des relents humains

Elle croyait ne jamais s’en débarrasser.

 

Maintenant elle aimerait croquer

Que le grand croque-mitaine ce soit elle, la mer

Elle l’a bien mérité

Journaliste d’investigation, la mer a tout son nécessaire

Pour croquer et montrer parfois de façon crue

La vérité des hommes.

 

Elle sait faire ça, la mer, laissons-la faire

Il ne lui manque ni pinceaux

Ni peintures

Ni sujets

Ni intention

La mer est une mère pour l’homme

Parfois elle a raz-sa-marée

Elle veut tout envoyer bouler

Même la sagesse de vieille mer

Parfois j’aimerais lui apprendre la méditation

Allez- c’est décidé -

Je méditerais à la mer pour lui rendre un millionième de ce qu’elle a donné

Pour lui rendre comme à la terre sa part de mercis

Son grand dû oublié.

 

Carole Radureau (25/04/2021)

 

…….poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 24 Avril 2021

24. Eau de paix ?

 

……eau de mer…..

 

Naviguera la paix cette

Paix

Sur la mer du monde ?

 

Dans un cri porté

Par les mouettes

Cri qui va au-delà des océans

La paix qui n’est plus qu’un

Cri mais combien, combien

Pour l’écouter ?

Le coquelicot fruit de la mer

Fruit innocent ingénu et sincère

Comme une fleur de beauté

Oubliant ce que l’on fait du corps de son cousin

Fruit en jupe rose

Pour la paix.

 

La mer est une nappe pacifique

Elle prend parfois la colère à bras le cœur

Gare aux hommes en de frêles embarcations

Pourtant cette masse liquide plaît

Transporte, emporte, permet aux rêves

D’aller

Petits bateaux sur son eau en mouvement.

 

Il n’existe pas encore, c’est ça

Le petit bateau-paix qui touche

Qui éveille les consciences ?

 

Un petit bateau tout empli d’innocence

De beauté de pensées à partager

De grandes ondes en sa coque

Pour diriger le monde

Autrement.

 

Carole Radureau (24/04/2021)

 

…….poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 23 Avril 2021

Eze, du jardin botanique

Eze, du jardin botanique

 

 

……eau de mer……

 

Dis-moi, mer d’aujourd’hui

Non parée de tes lumières

De tes ors de volupté

Est-il différente ton aujourd’hui

De celui d’hier et de l’autrefois

Quand tu déroules sur le sable

Ton doux ou dur parchemin ?

 

Dis-moi quel bruit et quelle sensation

Font les grains de sable dans ta glotte

Et quelle est la chanson de la posidonie

Infinie ?

 

J’aimerais savoir aussi ce que ressent

La grande couverture liquide

Qui recouvre un monde entier

Non encore révélé ?

 

C’est comme si quand je recouvre de ma couette

Mon lit

Je recouvrais ce monde avec ses mystères

Avec ses colères

Avec ses pays

Avec ses lumières inconnues.

 

Carole Radureau (23/04/2021)

…….poésie d’avril 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 22 Avril 2021

22. C’est pas l’homme qui prend la mer

 

…….eau de mer…..

 

C’est pas l’homme qui prend la mer

C’est le bateau goémonier

Goémon……goémon : ohier !!

Et ça tournicote et ca zébule

Et ça tremblote

Le goémonier va où il t’emporte

Sur la mer

La mer, sa conquête et son bras

Qui se lève est un poing tendu.

 

Mais non ce n’est pas un poing de combat !

Peut-être le goémonier œuvrerait-il pour la paix de la laminaire

Pour la quiétude des bas-fonds

Pour la fréquence des ondes.

 

Le scoubidou ce tire-bouchon des anciens

A été remplacé par un bras hydraulique

Qui prend la mer pas sa partie fière et la tourne

Comme une mayonnaise au beurre salé

Et la voilà la longue algue comme une langue de mer

Trop salée trop occupée à lécher les planchers

Sous la mer on peut déjeuner par terre

Le ménage est fait : c’est la langue de la laminaire

La bonne petite ménagère.

 

Lanildut, aber Ildut pays du fier goémon

Elle n’est plus séchée sur la plage la récolte

La pigouille qui tranche le stipe sans doute ne sert-elle plus

La dernière semaine de juin

Lendemain de la St Jean

On commençait les brûlages dans des fours adaptés.

 

C’était autrefois

Quand le bateau goémonier prenait la mer pour sa mère

Embrassait mère et mer et

La laminaire comme fiancée.

 

Quand tu vois ce petit bateau

Tu ressens au fond de toi un léger pincement

C’était autrefois ceci, c’était autrefois

Regardez –le naviguer avec sa mine d’ancien temps

Cahin-caha, bien adapté à son environnement

Pas de gros bateau pollueur, immeuble sur échasse

Pas bateau de luxe, pour touristes empressés de choper la turista

Non, le bateau goémonier c’est un paysage culturel à lui seul

Il a une histoire et cette histoire est belle.

 

Moi l’ancien temps me botte car en lui

Je ressens une figure d’authentique

La culture, la science humaine, l’histoire de l’humanité.

 

Carole Radureau (21/04/2021)

 

……poésie d’avril 2021….

……pas un jour sans poème…..

 

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Rédigé par caro et hobo

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