poesie en boitee

Publié le 31 Janvier 2021

31. La fin d’une histoire

 

C’est la fin d’une histoire
L’histoire d’un mois de janvier
Comme les autres ou peut-être différent
Pourtant, pourtant
On ne s’en plaindra pas.

Il avait décidé de suivre son cours des jours
Avec son poème de chaque jour
Poèmes qui s’emboîtaient chaque jour
Qui devaient trouver un fil rouge.

Pas facile monsieur le merle
Si tu me demandes si j’ai aimé ton pari de janvier :
Un petit fil à la patte
Une légère barrière à la muse
Ténu, invisible mais fil pourtant,
Pourtant
On ne s’en plaindra pas.

Jour après jour la poésie va, elle
Allait, partait et revenait
Elle était là
Les jours avec
Les jours sans
Chaque jour un poème cette année, chaque jour, un :
Qu’il soit triste qu’il soit gai
Qu’il soit sautillant
Qu’il soit oiseau pierre fougère cheval licorne géant
Le poème aime raconter ce que les mots souvent taisent.

Et c’est avec aise, avec joie, avec complicité
Que la poésie se couche sur le papier
Elle ne sait pas dans quels yeux dans quelles oreilles
Dans quelles mains elle va finir son petit parcours
Elle aime cette aventure
Mais quand elle est portée par le vent
Qu’elle file à toute allure
Quand elle est portée par le chant d’un oiseau
Qu’elle file à toute allure
La poésie est une véritable jument de couleur isabelle
Qui crie au monde : Me voici !!
Faites place à ma parole rebelle ou douce ou aigrie
Ma parole poétique
Je suis le fruit sucré du monde
Qui fait baver d’envie toutes les limaces grimaçantes
Coincées et rugueuses qui ne savent pas que pour vivre
Il faut poétiser.

Carole Radureau (30/01/2021)


……poésie de janvier 2021…..
…..pas un jour sans poème…….

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Poésie en boîtée, #Pas un jour sans poème

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Publié le 30 Janvier 2021

Poulet étrusque en bucchero de Viterbe (7e siècle av. J.-C.) ayant vraisemblablement servi de récipient de stockage pour l'encrePar Auteur inconnu Photographer: Metmuseum CC0 — http://www.metmuseum.org/art/collection/search/251482, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=60783012

Poulet étrusque en bucchero de Viterbe (7e siècle av. J.-C.) ayant vraisemblablement servi de récipient de stockage pour l'encrePar Auteur inconnu Photographer: Metmuseum CC0 — http://www.metmuseum.org/art/collection/search/251482, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=60783012

 

Fruit du soir et de la nuit

Fluide du plus profond des océans

Fruit des entrailles de la terre

Fruit de souffrance

Fruit qui tache et salit, qui ne part pas

Fruit de la combustion et du pardon

Fruit qui s’accroche aux rochers

Fruit qui aime s’attacher aux êtres comme un plumage

Comme un pelage comme une peau comme un cuir

Fruit trop sombre pour figurer dans le dictionnaire de la gaieté

Fruit symbole de la mort des funérailles des obsèques

De ce qui marque la fin d’une histoire

Fruit qui rime avec tant d’histoires

Fruit qui fait l’histoire

Fruit qui ne figurera pas dans la poésie de février 2021

Fruit qui chaque soir fait tomber sur nos vies sa salade sombre

Fruit quotidien incontournable indissociable éternel revenant

Je te fête aujourd’hui

Je profite de l’occasion offerte par ton porte-parole le merle

Fruit du pétrole

Ecrit à l’aide de ton encre, l’encre de seiche

Ce petit truc-là sans importance

Pour te dire oui, je t’aime malgré tout

Petite encre pure.

 

Carole Radureau (30/01/2021)

 

 

…….poésie de janvier 2021…….

……pas un jour sans poème…….

 

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Publié le 29 Janvier 2021

29. Jolie plumette
29. Jolie plumette

 

Jolie plumette

J’attends ta chansonnette

Quand dans la lune

Luit

Ton encre brillante

Le domaine est à toi

Le monde est à toi

Tu veilles et

Surveille

Rien ne t’échappe

Ce que l’on bâtit nous, les hommes, vous

Les oiseaux

C’est à vous à jamais et nulle

Propriété autre que celles

Des animaux sauvages,

De la petite vie.

 

Je sors et te vois

Ombre dans l’ombre

Noir dans le noir qui s’estompe :

Encre de Chine qui a poli

Sans un bruit

Sa parole.

 

Je suis éblouie

Je réalise ce que je dis ici

Cette vérité profonde :

Le monde t’appartient, merle

La terre est à toi et

Je m’incline

Très humblement

Devant ta grandeur

Petite encre pure.

 

Carole Radureau (29/01/2021)

 

…….pas un jour sans poème…..

…….poésie de janvier 2021……..

photo floues parce que sans flash, les autres sont avec le flash pour voir le contraste réel du moment
photo floues parce que sans flash, les autres sont avec le flash pour voir le contraste réel du moment

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 28 Janvier 2021

 

Il faut savoir les trouver

Les glyphes de mère-nature

C’est un savoir à retrouver

Caché dans la mémoire du temps.

 

Il fut un temps où

En culottes courtes

En jupette courte

Les hautes herbes piquaient nos jambes

Les bleus étaient au rendez-vous chaque jour

Il fut un temps où sur nos jambes

Les bleus étaient les glyphes de mère-nature.

 

Elle avait écrit en eux notre expérience

Ils étaient comme une évidence le soir à la toilette

Quand ça piquait sur les jambes

L’eau rappelant la sueur de la terre-mère

Imprimée dans ses hautes herbes.

 

Dans nos poches combien de petits trésors

S’empilant les uns sur les autres ?

Autant de glyphes de mère-nature

Emportés.

Trésors à ne déballer qu’en cas de grande déprime !! :

Petits cailloux, jolies gousses séchées, hélicoptères, baies d’aubépines légèrement écrasées, éclat de bois, morceau de marne pour écrire les plans, bouton de coquelicot non encore déballé, jolie plumette, petit duvet…..

 

Pourquoi tout à coup cesser cela ?

Parce que l’âge adulte nous a rattrapés ?

Parce que nous avons un jour décidé que cela ne se faisait plus ?

Parce qu’on se croyait arrivés à quelque chose de sacré : le monde des grands ?

Non, collecteurs de glyphes de la terre-mère nous sommes

Que ce soit pour déguster ses produits frais

Que ce soit pour tenir en nos mains, sa chair fraîche

Que ce soit pour la collectionnite aigüe

Que ce soit pour le réconfort des yeux, des sens, pour se sentir moins seuls

Pour se sentir en vie, connectés à notre mère y compris dans notre demeure

Dans des coupelles,

Que dorment mais restent vifs chez nous

Les glyphes de mère-nature.

 

Carole Radureau (28/01/2021)

 

 

……pas un jour sans poème…..

 

……poésie de janvier 2021……..

28. Les glyphes de mère-nature

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 27 Janvier 2021

27. Une grande feuille d’harmonie

 

Une grande feuille d’harmonie

Pour égayer la vie ?

 

Une feuille comme celle

Qui trompe les hirondelles

Qui berne les martinets

Fait de l’ombre aux chauves-souris.

 

Une feuille gigantissime

Découpée aux ciseaux cranteurs

Une feuille qui avant son heure

Savait lire les glyphes de mère-nature.

 

La majeure partie de son existence

C’est à la méditation qu’elle la consacre

Bien à l’abri sous son parasol

Bien à l’abri sous la canopée.

 

Les araignées prennent exemple sur ses mailles

Les conteuses font danser dans leurs mots

Des sensations de trouvailles puisées

A même son architecture.

 

C’est une grande feuille d’harmonie

Une feuille de paix sur laquelle

Devraient s’écrire toutes les paix

Une feuille de joie

Sur laquelle devraient danser tous les korrigans

Une feuille d’espoir sur laquelle

Devraient se greffer tant d’incrédules

Une feuille d’amour sur laquelle

Chacun aimerait se reposer.

 

Carole Radureau (27/01/2021)

 

 

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

27. Une grande feuille d’harmonie
27. Une grande feuille d’harmonie
27. Une grande feuille d’harmonie
27. Une grande feuille d’harmonie

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Publié le 26 Janvier 2021

Par Salem Sina — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32601993

Par Salem Sina — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32601993

 

J’ai entendu dans la voix chaude du soir

Le propos de l’iris

Juste camouflé par la barbe d’une acanthe

Trop envahissante.

 

Il devisait sagement

Se prenant pour un barde il contait et contait

Sous son petit arbre à palabres le conte suivant :

 

L’oiseau-guérisseur

 

  • Je suis venu te chercher, c’est pour te soigner.
  • Comment savais-tu que j’étais souffrant ?
  • C’est mon petit doigt qui me l’a dit !
  • Hé bé, il est trop fort, lui !
  • Je ne veux qu’aucun être reste, seul, fermé autour de sa souffrance. Je suis le grand facilitateur, je ne connais rien mais je connais tout. Je suis la parole et la suis où elle va pour la douleur rencontrer, là où elle crèche.
  • Comment peux-tu nous guérir, dis, oiseau-guérisseur ? As-tu en ton corps un savoir puissant ?
  • Non, je ne suis qu’un oiseau quelconque issu de dame-selva mais qui est doté d’ailes de capacité. Viens avec moi, ton mal sous le bras, je veux te transporter quelque part où tu m’en diras des nouvelles.
  • Ici vois-tu c’est le cirque de la selva : ouvre grands tes yeux, ouvre grandes tes oreilles, ouvre grands tes sens et laisse venir à toi la petite chanson pure de l’enfance. Voilà la vraie guérison, la source qui rafraîchit les maux, qui permet de se régénérer et de croire encore à des jours meilleurs.

 

La selva était telle qu’en elle-même avec sa nature profonde, son grand éblouissement.

Chacun vaquait à ses occupations, du plus petit organisme vivant à la grande et majestueuse harpie volant dans le sous-bois.

Les tapirs grognaient, les singes hurlaient, les aras s’exprimaient et les conures tricotaient.

La vie y était telle qu’elle émanait comme un foulard de connivence.

Chaque spectateur en prenait une seule pincée : source de jouvence.

Emplissant leurs yeux de cette beauté sincère

Emplissant leurs oreilles de cette multitude de sons

Emplissant leurs sens de tant de sensations

Emplissant leurs âmes de cette vérité

Les douleurs étaient encore présentes mais un espoir

Né au plus profond des veines de la terre

Dans le grand cirque de la selva

Serait selvateur

Heu, non : salvateur.

C’était ça le petit cirque de jouvence

L’incroyable source de toute vie

La profonde énergie

Car le mal se développe quand on perd la connexion

Quand les ondes nous oublient

Quelque part

Dans le trou de la souffrance.

 

L’iris avait bafouillé son petit charabia

Personne dans le jardin n’y avait rien compris

Les roses étaient sereines, se sentaient parfaitement bien

L’acanthe se prenait pour une reine assise sur un trône de mousse douce

Les armoises embaumaient crânement

Les petites plantes vivaces dégoulinaient d’audace

Seul un pinson bien amoché par un virus coutumier

Avait puisé dans le conte de l’iris

Sa vérité :

Celle-ci lui avait cloué son petit bec

Il voulait lui aussi qu’on ne le laisse pas seul avec sa souffrance

Il voulait lui aussi aller au cirque

Profiter de l’effet selvateur.

 

L’iris, conquit

Compris que cet unique conte qu’il avait transmis

Tel le marabout sous son arbre à pain (l’acanthe)

C’était un remède contre l’exclusion

Un remède d’espoir

Une grande feuille d’harmonie.

 

Carole Radureau (26/01/2021)

 

 

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Publié le 25 Janvier 2021

 

Pierre de destinée

Pierre destinée à tirer

Les cartes

Arc-en-ciel sur la peau du lait

Miracle de l’éblouissement

Chaque auréole est un sens

A donner aux vies

Chaque nuance est un sens

A enseigner

 

Opale iridescente qui a de l’iris

Mimé un propos

Le propos de l’iris ou de l’arcoiris

Celui qui aime enjamber

Les substances

Allumant dans le ciel son opale

Iridescente

Sa grande conseillère.

 

Carole Radureau (25/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

Par James St. John — Hydrophane opal (precious opal) immersed in water (Tertiary; Ethiopia) 3, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=84500559

Par James St. John — Hydrophane opal (precious opal) immersed in water (Tertiary; Ethiopia) 3, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=84500559

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Publié le 24 Janvier 2021

24. Les clarinettes de glace se sont brisées

Les clarinettes de glace se sont brisées dans l’amorti profond de la science.

Non, il n’y a pas de science infuse ni de certitudes, non, il n’y en a pas.

L’instinct est un fruit de la vie très précieux, à cultiver.

Le son de l’instinct sort d’une clarinette au grand tain de vérité.

Et ton corps, sais-tu l’écouter ton corps ?

N’as-tu pas perdu avec lui le fil d’une opale transparente qui le lie avec toi ?

Il ne sait pas ton corps comment tu pourras le soulager,

Il sait juste t’envoyer le message qui convient pour te dire : Stop.

C’est ainsi que nous n’entendons pas les Stops.

C’est ainsi que la vie conformiste, le sens du devoir, le devoir de gagner sa vie,

Brisent un à un tous les panneaux Stop de nos corps.

Nous cheminons alors sur un fil tendu qui a perdu le cristal de l’opale

Pour se convertir en acier que l’on tresse infiniment jusqu’à

Ce qu’il se noue

Défavorablement.

Le dénouer est une autre affaire.

Une affaire qui mène au plus profond de soi, à la découverte de ce corps messager

Que nous avons ignoré.

L’humilité c’est reconnaître sa faiblesse d’être humain.

L’humilité c’est reconnaître que l’on ne peut vaincre l’impossible.

L’humilité c’est aussi écouter et lire les panneaux Stop.

Les comprendre, les surprendre par une pratique essentielle ou un soin adapté.

Le corps est reconnaissant du repos, de l’arrêt, de la plante qui convient, de l’écoute, de l’attention.

Il se ressource à la source d’opale iridescente, il décide de dénouer les tresses d’acier.

Il se dit je repartirais demain sur les routes avec plus d’allant

Tout en espérant qu’au prochain Stop il y aura un arrêt.

 

Carole Radureau (24/01/2021)

 

 

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Publié le 23 Janvier 2021

 

La petite loutre

Qui courait, qui courait

Où allait-elle ainsi ?

 

Sur son pelage, sa fourrure, sa

Pelisse

De petits diamants

Dansaient dans la lumière éclatante

De la neige.

 

Forme sombre sur le lait glacé

Marron glacé diamants glacés

Perle de glace, sueur de glace,

Yeux englacés d’écume elle-même

Verglacée

Petite loutre tendre et déterminée

Colibri des neiges.

 

Qui glisseras-tu dans ton bedon ?

L’eau froide et fumante, fumante et

Froide

Il faut oser y mettre le pied et le museau

Petites moustaches fines comme des pinceaux

Pinceaux dont de petits diamants tintent et

Tintent dans l’eau froide et fumante.

 

Le poisson enfin est extirpé puis croqué

Nougat glissant, veine de diamant tout juste rosé

D’une fraîcheur

Inégalée.

 

Suivent des pas de danse dans la neige immaculée

Petits diamants empreintes pressées

Pas qui reviennent qui venaient qui couraient

Qui bondissaient qui sautaient sur la neige immaculée :

Le chemin de pas-diamants écrit sur le livre du froid

Une chanson dont la portée s’est envolée !!

S’est envolée faute de son

Les clarinettes de glace se sont brisées

Ne restent que les notes-fruits de diamant pour mimer

Dans le grand froid, le bruit amorti

Du silence.

 

Carole Radureau (22/01/2021)

 

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Publié le 22 Janvier 2021

De Ericwaltr - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21874639

De Ericwaltr - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21874639

22. La petite lueur de vérité

 

Puisant

A la pince à épiler

Un mot, une pensée, une idée, une

Coutume, un trait de

Cosmovision

Se projetant

Corps entier

Dans cet horizon d’où résonnent

Du lointain passé

Tant de cloches tant

D’histoire tant de douleurs et d’

Espérances

Aspirant une à une les ondes de

La connaissance, voulant

Tout connaître, tout,

Sur les pas des compagnons de route

Ils ont c’est vrai ouverte cette route

Non pas la route vers les Amériques mais

La route vers la libération, vers la

Sagesse ancestrale

Les peuples originaires me portent

Comme les vents portent

Au printemps les semences

Semant, semant, semant,

Quelle est belle cette terre ensemencée 

Par la sagesse par la fibre même de la nature !

Respectée

Révélée

 

Le fondement de la société humaine ?

 

Là-bas se trament des toiles à l’ancienne

Là-bas se cultivent des terres comme autrefois

Là-bas ne se sont pas perdues les histoires des anciens

Là-bas peuvent toujours se récolter les plantes qui soignent

Là-bas il y a un respect certain pour les anciens

Là-bas il y a l’humilité car les peuples connaissent leur vulnérabilité

Là-bas il y a le savoir remercier, la grande connexion

A la terre-mère

Là-bas il y a aussi son lot d’imperfections ce qui rend les hommes

Faibles, rien n’est parfait, il s’agit d’êtres humains

Mais là-bas il y a une chose infinie et sincère

Un sac d’ondes tissé dans les fibres du palmier-bâche

Je remplis chaque jour mon sac

Avec mes petits trésors puisés à la pince à épiler

Il est très léger mon sac, son contenant

Infini

Glanant, glanant, mille petites choses

Petits diamants, grandes connaissances,

Grandes vertus.

 

Carole Radureau (22/01/2021)

 

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