Publié le 7 Juillet 2023

……fragments de Vivarais….

 

Gaufre-à-la-mûre ?

N’importe quoi !

Mais si, mais si !

Je te l’assure

Le roncier est gaufré

Le roncier se fait gaufrier

Pour les petits gourmands.

 

La nature a glissé son humour tendre

Sur la feuille qui héberge sous son aile

Le piquant

Elle l’a voulue gaufrée

Non pas comme la gaufre du titre

Comme la texture, ballot !!

 

La poésie se niche où elle peut

La poésie, peuchère, elle aime les jeux de mots

Elle aime croiser les pensées, les mots et les phrases

Les entortiller

Sauter à la corde avec les phrases

Loucher sur les concepts

Mirer dans la longue-vue des théories

Tordre le cou aux interdits.

 

Je m’égare, muse, reprends ton cours

Ton petit cours qui murmure au doux nom de Sialinette

Sialinette toute guillerette murmure à la mûre son devoir

Ton devoir, mûre s’est de pousser sous la gaufrette

De ta feuille-parasol toute gaufrée comme saupoudrée d’amour

Ton devoir, mûre, c’est de t’offrir très bien mûre

Pour glisser dans les confitures

Ton arôme de puissance céleste.

 

Ils ont tellement tort ceux qui détruisent

Tes entrelacs, tes chassés-croisés, tes invasions subtiles

Sous prétexte que tes buissons piquent

Car, que de merveilles en ton sein

Que de fruits sacrés que de pigments :

La quercétine la précieuse

Bien d’autres choses encore glissent

Dans nos corps leurs bienfaits

Quand on est encore capable de les héberger.

 

La mûre est un fruit sûr

C’est un trésor précieux

A préserver.

 

Son buisson-mère pousse partout

Sous la chaleur, sous toutes contraintes

C’est un garde-manger.

 

Poser un regard gaufré sur le roncier

Au feuillage gaufré

C’est déguster avec les yeux

La gaufre à la gelée de mûre

La déguster avec les yeux pour moi

Pour vous, amigoas, la déguster tout simplement.

 

Carole Radureau (07/07/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

Gaufre-à-la-mûre

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 7 Juillet 2023

 

C’est ainsi qu’il était apparu

Nous avions besoin de tendresse

D’images jolies

De cette joie puisée dans la nature

Quand elle se rappelle à nous.

 

Spip était là, qui ne l’eut cru

Il n’était jamais parti

Bien caché dans son feuillage

Sa petite vie précieuse affairée

A vivre le moment présent.

 

Il y avait de la poésie dans le bois

Le bois que l’on n’oublie pas

Le bois qui se rappelle à nous

Nous dit : « Viens », je viens

Te chercher

Car tu as besoin de moi

Même si tu ne le sais pas.

 

J’ai en moi la beauté

J’ai en moi toutes sortes de tendresses

J’ai en moi la clarté

J’ai en moi l’harmonie.

 

Ouvre tes yeux bien grands !

Ouvre tes oreilles bien grandes !

Ouvre ton cœur bien grand !

Laisse entrer en tout ceci la chaleur amicale

Du bois

Et

Fais-

En

Ta force.

 

Carole Radureau (07/07/2023)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

Spip de Freneuse
Spip de Freneuse
Spip de Freneuse
Spip de Freneuse

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Spip l'écureuil, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 6 Juillet 2023

…..fragments de Vivarais…..

 

Suis-je ou ne suis-je pas ?

Champignon ou pas ?

Mon nom dit en grec « lécher »

Lécher le tronc de l’arbre

Comme un parasite que je suis

(Enfin d’après eux).

 

Ce n’est pas un gros mot parasite :

Vous les hommes n’en êtes-vous pas ?

 

Ah ! vous ne le saviez pas ?

Triste.

 

Triste, tant de sagesses, tant d’érudits.

Aucune autocritique.

 

Comprenons bien pourquoi on en est là.

 

Car tout ceci entraîne tout le monde dans la débâcle.

Les parasites qui savent l’être et leurs hôtes

Les parasites qui ne savent pas l’être et leur hôte la planète

Et tous les autres qui sont parasités hélas.

 

Qué tristeza !

 

J’en grisonne de chagrin

Comme un cheveu qui prend de l’âge.

 

Enfin, c’est pas tout ça

Moi, je vis en symbiose.

La symbiose, ça vous dit-y pas kékchose

A vous zautes les zommes ?

 

Non ?

 

Dommage.

 

On dirait qu’il y a quand même des sages.

Des gens biens, des gens qui se bougent

Qui veulent que les choses changent.

Ils sont trop peu.

 

Il y a ceux qui sont connectés

A leur mère la terre

Qui voient là, le lichen-frère

Là l’insecte-frère

Là, la fougère-sœur

Là l’arbre grand-père qu’ils vénèrent comme il se doit.

 

Mais pourquoi les autres

Ont tant de pouvoir destructeur ?

Toute cette beauté

Servie sur un plateau d’argent

Avec des fruits juteux, des cadeaux somptueux

Pour seul interdit : laisser tranquille ce qui se cache

Sous la terre (normal, on ne doit pas regarder sous les jupons de sa mère).

 

Il leur faut tout.

Quoique moi, lichen le lécheur, ils me foutent la paix

Certains veulent ma peau

Ils ont à vrai dire peu de réussite

Je suis plus fort qu’eux (comme je suis fort)

Mais je ne crâne pas, non,

Je reste humble

J’ai tout mon temps

Je sais m’adapter

Je vis en symbiose

Ceci est ma force

Ceci est ma force

Ceci est ma force……

 

Carole Radureau (06/07/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

Lichen

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 6 Juillet 2023

Ils m’ont laissé en plan….

 

…..c’est à dire que j’ai toute ma tête

Bon, en partie

Bien ancrée dans la terre-mère.

 

Ma tête ce sont mes racines

Je sais, c’est le monde à l’envers

Moi, je le vois ainsi

Mes racines me parlent

Elles vibrent comme des vibrisses

Me disant : « Ne t’inquiètes pas,

Nous sommes encore là ! »

 

Et c’est tout leur réseau de communication

Qui est encore activé

C’est ainsi que certains peuvent penser

Dans leur cervelle mal éclairée

Pouvoir rompre de tels liens

Liens invisibles et précieux

Osmoses et écosystème

Rien que cela

Qui se déroule là,

En-dessous le plancher

Où ceux qui marchent avec leur tête

Soit disant pensante

Se sentent si forts.

 

Si forts qu’ils pensent tout détruire

Ne pas reconstruire

Qu’ils pensent tout accaparer

Que pas un seul organisme vivant

Pas une seule onde

Ne se révoltera !

 

Mais la révolte est là qui gronde à tout moment

Elle est cataclysme elle est sécheresse

Elle est inondations elle est famine

Elle est virus elle est disparition d’espèces

Les deux pieds dedans ils ont

Les deux pieds dedans.

 

C’est ce que me dit ma tête penseuse

Là, bien en-dessous de la terre

Si vous saviez comme ils rigolent là-dessous !

 

Normal !

Ils sont en sécurité

Les champignons copains de nos cellules

Les micro-organismes

Les bactéries

Les minuscules, les incompris

Qui, lorsqu’ils débarquent

Leur santé est si compromise à ces grands penseurs

Qu’ils en tremblent, qu’ils seraient alors

Prêts à tout offrir,

A tout promettre,

A tout entreprendre,

Pour que leur espèce,

Ne disparaisse pas.

 

Ce qui me semble fortement compromis.

 

Que voulez-vous

Les parasites un jour, toujours trouvent

Leur maître.

 

Ce n’est pas moi qui le dis.

C’est ma tête (mes racines quoi !)

Qui sont savantes car très âgées

Elles ont puisé dans la terre-même

Leur sagesse,

La véritable sagesse.

 

Celui qui ne connaît pas la tendresse de la terre

Sur sa peau

Ne connaît pas la sagesse.

 

Vous comprenez pourquoi tout va mal

Pour les hommes ?

 

Carole Radureau (06/07/2023)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

 

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Publié le 5 Juillet 2023

…..fragments de Vivarais…..

 

J’ai trouvé une étoile

Sur terre matérialisée

Elle avait l’apparence d’une plante

Avec ses petites feuilles vertes

Son aspect tournoyant

Sa douce folie…..

 

J’ai trouvé une étoile

Mais oui, c’est une étoile je vous le dis

Je vous le dis car elle me l’a dit, moi,

Je l’ai crue….

 

Cette étoile messagère

Tombée comme d’une pluie passagère

Déguisée en feuillage

Comme pour mieux s’infiltrer

Elle n’était pas muselée

Sur mes yeux elle avait déposé son aura

Sur mon cœur elle avait déposé sa fleur de pierre…..

 

Mais la pierre est partout me dit l’étoile

Là, je suis feuille, matériau périssable

Je peux en une fraction de seconde

Griller au soleil

Geler comme pierre tendre

Me froisser si l’on me vexe

Pourtant je suis étoile de pierre

Rien ne pourra arrêter ma permanence

Infinie je suis

Prenant infiniment de formes

Pour dicter l’acte à suivre

Pour pointer du doigt le regard

Pour indiquer le sens de la marche….

 

Tu pensais prendre l’initiative en me sélectionnant

En me photographiant

Trouvant en moi la beauté à partager

En rien tu ne fus responsable

Seule, moi, étoile,

J’ai dicté ton action…..

 

C’est ainsi, ne m’en veut pas

Grâce à moi, grâce à toi

L’on parle de ma présence

Une étoile était ce jour, ta préférée

Dans ce cœur de feuilles, ce bouton précieux.

 

Ris de la vie qui te choisis comme messager….

 

Messager de l’étoile.

Messager de la beauté.

Celui qui photographie la nature en sa petite tenue

Se fait le magicien de l’univers.

 

Carole Radureau (05/07/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

Etoile

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 5 Juillet 2023

By Christopher Gabbard from Tulsa Oklahoma, USA - SunBitternUploaded by Snowmanradio, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7642159

By Christopher Gabbard from Tulsa Oklahoma, USA - SunBitternUploaded by Snowmanradio, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7642159

Bien fondu dans mon milieu

Je suis le longiligne

Le très élégant oiseau

Je me promène au bord de l’eau

Léger, aérien

Passepartout

Mimétisme assuré

Ne vous y trompez pas

J’ai en moi de la ressource

En rien je suis l’oiseau commun

(aucun oiseau ne l’est comme chacun le sait !)

By DickDaniels (http://theworldbirds.org/) - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13415275

By DickDaniels (http://theworldbirds.org/) - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13415275

Je me promène la nature m’invite

A son déjeuner sur le gravier

Sur l’eau

Sur l’herbe parfois

Puis se fait un petit vent frais

Une frousse

Une cour peut-être quand c’est l’heure de la faire

Se déploie tout soudain mon atout

Mon éventail à moi

Ma parure de combat :

Surprise !

Me voici papillon

Surprise !

Me voici soleil inca

Surprise !

Me voici oiseau surprise

Avec ma palette fille de soleil

Mon diadème ma couronne

Ma grande capacité

Ah ! sous mes ailes couleur de feuille

Se cache la palette

Celle qui s’est rangée toute seule en pétroglyphes

Si anciens qu’on ne saurait le dire

En moi se cache un argumentaire qui en dit long

Comme la nuit des temps

Quand la terre-mère créatrice a distribué

La plus belle parure, les plus belles couleurs

Aux frères oiseaux

Rien n’est plus beau, cherchez bien

Rien n’est plus original, cherchez bien

Rien n’est plus poétique, cherchez bien

Rien n’est plus touchant, cherchez bien

Qu’un oiseau.

 

Surprise !

 

Carole Radureau (05/07/2023)

 

Caurale soleil, eurypyga helias

By Stavenn - Photograph taken by Stavenn, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1569763

By Stavenn - Photograph taken by Stavenn, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1569763

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 2 Juillet 2023

.......fragments de Vivarais.....

 

Elle avait dû se cacher

Tout l’hiver

La sécheresse la guettant

A tous les tournants ;

 

Elle avait dû composer

Pour préserver sa bave

L’eau était devenue rare

On ne croyait plus la voir ;

 

Puis elle était revenue

On ne l’attendait plus

Elle était revenue

Et on la fêtait ;

 

Il y avait à nouveau des larmes dans les yeux

De la bave pour glisser sur le terrain accidenté

Puis un semblant d’espoir

Comme un au revoir aux mauvais jours ;

 

Maintenant la Negra, elle désirait plus que tout

Une maison

C’était son rêve, son

Péché mignon ;

 

Cela ne s’était jamais vu

Elle brisait les codes

C’est qu’elle avait réfléchi

Pendant la disette

Se disant qu’il lui fallait

Sans barguigner

Un abri ;

 

Voilà que sur sa route, monsieur

Champignon a poussé

Poussé en plein milieu de son chemin

Comme pour la narguer ;

 

La Negra s’est dit : Pourquoi pas ?

Il y aurait là affaire en la demeure

Le beurre et l’argent du beurre

Le manger et le dormir ;

 

Top-là, dit-elle au champignon

Nous allons unir nos forces

Au cas où l’autre sécheresse

A nouveau nous fasse les gros yeux ;

 

Le champignon était tout prêt

Prêt à y laisser une partie de son pied

Une partie de son ventre

Mais pas tout le reste, tout de même !

 

Ni même devenir un dortoir !

Ah ! ça, pas question !

Foi de champignon

Il y avait dans le bois une mangeoire

Où aimait se servir le sympathique Serge-Hobo ;

 

Lui aussi il souriait aux symboles de l’humidité

Retrouvée

Lui aussi il riait voyant La Negra glisser de plus belle

Même faire des roulé-boulé ;

 

Il avait cru voir double

Quand dans la nuit la mangeoire avait poussé

Vite, à son panier

Il avait presque tout piqué

Sauf la part du pauvre ;

 

La part de la pauvre limace

Qui grinçait des dents

Qui tremblait de peur :

Heureusement

La part du pauvre :

C’était sa propre maison !

 

Ouf !!

 

Carole Radureau (02/07/2023)

 

Inspirée par ses photos de Serge

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 1 Juillet 2023

site archéologique de Cantona au Mexique (Puebla) De Comisión Mexicana de Filmaciones from México D. F., México - Zona Arqueológica de Cantona, Tepeyahualco, Puebla/ Archaeological Zone, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51591234

site archéologique de Cantona au Mexique (Puebla) De Comisión Mexicana de Filmaciones from México D. F., México - Zona Arqueológica de Cantona, Tepeyahualco, Puebla/ Archaeological Zone, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51591234

 

Eloignée de ma pierre de granite rose

Dans les formes originales qu’elle a adopté

Ce grain particulier

Que j’aime et qu’en fin

J’admirais, palpais, touchais

Absorbais dans ma mémoire

Dans mon cœur

A Trégastel, à Ploumanach

Pierre d’une partie de mes racines

Belle pierre

Tu me manques.

 

Eloignée de la pierre schisteuse ardéchoise

Comme je la découvris au lendemain

D’une petite semaine au gîte d’Anne-Marie

Belle maison avec ses pierres puissantes

Belles collines où sont ardents les genêts

Où ronfle le minéral comme après un long sommeil

Pierres ardéchoises, pierres en partie de mes racines

Vous me manquez.

 

Je ne regrette pas la marne rouennaise ni le charbon

Dans lequel rampaient mes pères

Qui sont des pierres de mon enfance

Je n’ai pas la passion des pierres perdues.

 

Mais la pierre est chez moi

A tous les coins de rues

Je nage au milieu d’elles chaque jour

Qu’elles soient roches volcaniques

Ou pierres rencontrées (virtuellement)

Sur les sites archéologiques

Je cultive après la pierre-nature

La pierre-culture :

Tout le débat d’aujourd’hui

Quand il est question de notre rôle

Sur cette terre.

 

Me manque la pierre calcaire

Celle qui nous fait glisser comme sur des skis

Soleil aidant

Elle s’agrippe sur des parois vertigineuses

Elle habille les monuments

Ce n’est pas une pierre de mes origines

Seulement une pierre de cœur

Car une partie de mon cœur, encore

Reste dans les gorges du Verdon.

 

Ne me manque pas l’obsidienne

Elle berce ma poésie

Comme sa sœur pâlichonne,

L’

Opale

Toute aussi précieuse

L’obsidienne est une veine en moi

Elle rugit comme le volcan

Elle cristallise sa beauté

Elle sait se faire flèche, objet finement

Travaillé

Pour de la nature sauter à pieds joints dans la culture

Là, où peut être admiré l’adaptation de l’homme

A son environnement.

 

Ceci n’est pas un gros mot

Il faut le prendre dans ses fondamentaux

Ceci c’est un mode où l’argent, le pouvoir,

La guerre n’étaient encore que balbutiements

Pourtant l’obsidienne y mena

Sans le savoir,

Irrémédiablement.

 

Il y a de magnifiques pierres

Qui méritent de rester au chaud

Dans l’utérus de la Terre-Mère

On connaît à présent leurs jolies figures

Cela devrait nous suffire

Car,

Il est dangereux de trifouiller ainsi

Dans les entrailles de notre mère la terre

Elle pourrait, un jour se fâcher.

 

Je crois que ce jour est venu :

L’obsidienne me l’a confié dans un murmure

Tout cristallisé

C’est ce que j’ai compris

Les tremblements de nature

Font trébucher la culture

La culture y les entend-t-elle ?

 

Pas si sûr.

 

Je cultive mes pierres comme mon jardin

Elles me ronronnent progressivement

Des odes à n’en plus finir

Comme un flux continu d’une poésie tellurique

Qui tremble parfois sous les coups

Donnés à la pierre-nature.

Carole Radureau (01/07/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Les pierres sur le chemin

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