Publié le 23 Janvier 2021

 

La petite loutre

Qui courait, qui courait

Où allait-elle ainsi ?

 

Sur son pelage, sa fourrure, sa

Pelisse

De petits diamants

Dansaient dans la lumière éclatante

De la neige.

 

Forme sombre sur le lait glacé

Marron glacé diamants glacés

Perle de glace, sueur de glace,

Yeux englacés d’écume elle-même

Verglacée

Petite loutre tendre et déterminée

Colibri des neiges.

 

Qui glisseras-tu dans ton bedon ?

L’eau froide et fumante, fumante et

Froide

Il faut oser y mettre le pied et le museau

Petites moustaches fines comme des pinceaux

Pinceaux dont de petits diamants tintent et

Tintent dans l’eau froide et fumante.

 

Le poisson enfin est extirpé puis croqué

Nougat glissant, veine de diamant tout juste rosé

D’une fraîcheur

Inégalée.

 

Suivent des pas de danse dans la neige immaculée

Petits diamants empreintes pressées

Pas qui reviennent qui venaient qui couraient

Qui bondissaient qui sautaient sur la neige immaculée :

Le chemin de pas-diamants écrit sur le livre du froid

Une chanson dont la portée s’est envolée !!

S’est envolée faute de son

Les clarinettes de glace se sont brisées

Ne restent que les notes-fruits de diamant pour mimer

Dans le grand froid, le bruit amorti

Du silence.

 

Carole Radureau (22/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 22 Janvier 2021

De Ericwaltr - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21874639

De Ericwaltr - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21874639

22. La petite lueur de vérité

 

Puisant

A la pince à épiler

Un mot, une pensée, une idée, une

Coutume, un trait de

Cosmovision

Se projetant

Corps entier

Dans cet horizon d’où résonnent

Du lointain passé

Tant de cloches tant

D’histoire tant de douleurs et d’

Espérances

Aspirant une à une les ondes de

La connaissance, voulant

Tout connaître, tout,

Sur les pas des compagnons de route

Ils ont c’est vrai ouverte cette route

Non pas la route vers les Amériques mais

La route vers la libération, vers la

Sagesse ancestrale

Les peuples originaires me portent

Comme les vents portent

Au printemps les semences

Semant, semant, semant,

Quelle est belle cette terre ensemencée 

Par la sagesse par la fibre même de la nature !

Respectée

Révélée

 

Le fondement de la société humaine ?

 

Là-bas se trament des toiles à l’ancienne

Là-bas se cultivent des terres comme autrefois

Là-bas ne se sont pas perdues les histoires des anciens

Là-bas peuvent toujours se récolter les plantes qui soignent

Là-bas il y a un respect certain pour les anciens

Là-bas il y a l’humilité car les peuples connaissent leur vulnérabilité

Là-bas il y a le savoir remercier, la grande connexion

A la terre-mère

Là-bas il y a aussi son lot d’imperfections ce qui rend les hommes

Faibles, rien n’est parfait, il s’agit d’êtres humains

Mais là-bas il y a une chose infinie et sincère

Un sac d’ondes tissé dans les fibres du palmier-bâche

Je remplis chaque jour mon sac

Avec mes petits trésors puisés à la pince à épiler

Il est très léger mon sac, son contenant

Infini

Glanant, glanant, mille petites choses

Petits diamants, grandes connaissances,

Grandes vertus.

 

Carole Radureau (22/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 21 Janvier 2021

Par Camsidou — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72828154

Par Camsidou — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72828154

 

Un entrefilet de connaissances

Petite touche de

Ne pas y toucher

Comme pour enseigner

Sans en avoir l’air

Ce que l’on sait

Ce que l’on croit savoir :

De ceci aucune certitude pourtant :

Sur cette terre tout bouge tout

Se déplace tout

Se contredit sans cesse, se fait mentir

S’oppose, parfois avec violence

Pour en sortir une prose non accommodante.

 

Un entrefilet de connaissances

Un patchwork de ce que l’on a

Touché, effleuré du bout d’un doigt

Tendre et sincère

Du bout d’un œil qui a fixé quelque temps

Une page calligraphiée

Qui a traduit sans vraiment y croire

D’un bout du cerveau qui s’est efforcé

De comprendre, d’apprendre, de s’enrichir

De partager tout en retranscrivant une passion :

Est-ce que ça fonctionne, hein ?

Est-ce que ça fonctionne ?

 

Est-elle tendre et sincère,

Puissante et efficace

L’information sortie de ce corps tout entier déterminé

Conscient et voulant bien faire ?

 

Qui le dira, qui le dira ?

La vérité n’existe pas

Seule la volonté est reine

Et la passion grande souveraine

Ce sont deux moteurs grandioses pour diffuser

Non à des doses infinitésimales

La petite lueur de vérité que l’on a ressentie

Au-delà des océans et du temps.

 

Carole Radureau (21/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Poésie en boîtée

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Publié le 20 Janvier 2021

 

C’est un comble d’entendre

Venu du néant

Du soi-disant désert, vide mental de la terre

Le chant du rossignol

 

C’est un chant sans précédent

Une petite musique de nuit

Qui sans fausse note

Emplit l’air chaud et sec d’une pluie

De mystère.

 

Il a laissé sur le feu de camp

Le samovar de maté

La brochette de vers du désert

Pour se rincer la glotte

Perché sur une branche morte

Du plus beau gris.

 

Rossignol du désert

Petit ami précieux

La lumière de ta chanson

C’est un hymne à la vie

Une pérégrination

Un entrefilet de connaissances

Porté par un petit oiseau

En habit de maquis : que beige soit le rosé

De tes espérances que le lait brille de son riz

Fumé par les circonstances que ton œil

Soit vif et tendre ta vertu.

 

Carole Radureau (20/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

 

Mon rossignol est inventé, il peut être aussi bien bruant que traquet, ou bien fauvette, de ces oiseaux qui fréquentent le désert et qui sont chanteurs eux aussi.

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 19 Janvier 2021

19. La pulsion de la terre

19. La pulsion de la terre

 

Le cœur serait-il le métronome de la terre ?

 

Bats cœur, je sens

Que je te sens, ici

Et

Là, le corps est battement

Sentiment de cette faiblesse

Celle que tu veux souvent fuir

Chacun de tes pas est une gamme

Sur laquelle le cœur-chef d’orchestre

Bat la mesure.

 

Elle est monotone la chanson du cœur qui bat :

Préférons lui attribuer une signification :

Serait-ce la pulsion de la terre

Qui bat en mes tempes son chamamé ?

 

Ou bien est-ce un blues qui tempère

Le gris monocorde du ciel ?

 

Le mode de vie en pointillé

Vas ! Tu vas la trouver la recette du calme-cœur

La recette du « Je vais mieux »

Cela tiens à peu :

Une histoire de reconnexion

Une histoire d’anatomie

Ton corps te parle et te chante

Ton corps c’est ta selva ta grande distribution

A toi de savoir déchiffrer la partition.

 

C’est un corps-porte-bagage

Une enveloppe nécessaire au voyage

Il convient de le ménager

Mais la force, notre force est cette âme

Eternelle

Qui se contente malgré elle d’un corps

Parfois endommagé.

 

Le cœur serait-il le rossignol du désert ?

 

Carole Radureau (19/01/2021)

 

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 18 Janvier 2021

18. Un retour à l’origine

Retour à l’origine

Non pas celui du café au lait

Avant l’école, non

Celui du début de tout :

La grande connexion

 

Découvrir sa véritable nature

La force profonde derrière

La fragilité d’un corps

Mortel et attaqué parfois

De toutes parts

Son énergie propre

Féconde

La puissance liée à l’univers

 

Il y a entre toi et toi

Un fil qui parfois se tend :

Démission du temps :

Angoisse de l’impermanence :

Peur du vide

Pourtant il suffit pour se détacher

Dans un lâcher prise volontaire et précieux

Sentir la pulsion de la terre

Te pousser à grand coup

 

Il n’y a rien d’autre

La peur s’efface la douleur s’

Estompe

Quand tu te reconnectes à l’essentiel

Quand tu retrouves enfin

L’origine.

 

Carole Radureau (18/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 17 Janvier 2021

 

Un horizon de poésie

Tout de fraîcheur garni

Une verte parole

En la selva disséminée

Avec gaieté avec espoir

La nature par la voix des enfants

Portée au-delà des mondes.

 

 

Ils nous enseignent ils nous renseignent

A leur façon

Douce et sincère

C’est vrai qu’il faudrait la traduire

Leur parole

Puissante

Leur message tiré de la terre

Chacun peut le comprendre

Il n’est que de se laisser porter

Par sa poussière d’enfant calée

Quelque part entre ici et hier

Une poussière bénéfique

Un retour à l’origine

Un pied dans la connexion de terre

Quand la préoccupation était la découverte

La sensibilisation la vie de Robinson

Nous aussi aurions dû peut-être

Chanter par-delà les montagnes

La chanson de l’aubépine

Le rire des foins couchés

La tendresse d’un cerisier et le

Chant entêtant de la grive.

 

Dédié et soutenant la parole des enfants Kukama pour défendre la terre-mère

 

Carole Radureau (17/01/2021)

 

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

Traduction du texte de la vidéo Les mères n'abandonnent jamais leurs enfants. Dans un monde où tous les êtres sont des personnes, les plantes et leur pouvoir se sont révélés à nous pour ne pas nous laisser orphelins à une époque où la mort et la maladie nous ont surpris. "Elles nous ont protégées, elles nous ont répondu", elles sont entrées dans nos maisons, main dans la main avec la sagesse de nos grands-mères, de nos aînés, pour nous purifier intérieurement, pour nous guérir, pour nous soigner et pour nous protéger. Dans le sein le plus intime de nos familles, de nos communautés, nous avons préparé notre thé à l'ail sacha, au pamplemousse, notre cordoncillo. Avec elles, le mal nous a trouvé un système inmonologique fort, capable de l'affronter, au milieu de l'indifférence d'un système

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Poésie en boîtée, #Pas un jour sans poème

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Publié le 16 Janvier 2021

Tu parles trop du blanc

 

Tu parles trop du blanc

Reste donc avec tes couleurs

Sable chaud et ardeur

Volupté des robes cyclamen écaillé

 

Tu parles du blanc chaud

Et voilà le blanc froid

Qui brûle malgré tout les doigts

De la pampa

 

Et l’épervier arrive et il attend

La source protéinée chère à sa vie

Ne lui donne pas satisfaction même si

Te gustan los gavilanes

Non, le petit moineau

Le gentil Bibendum

De risques ne doivent prendre

Quand l’épervier a faim

 

Tu parles trop du blanc

Vois donc tu fait tomber la neige

Et son blanc manteau

Son froid de sucre glace

Recouvre la terre-mère

Sans vergogne

Sans gêne

La tristesse, la peur, les haines

Les rancœurs, les attentes vaines,

Les espérances et les souffrances

La neige les nivelle par son blanc

Qui ne dure pas.

 

Carole Radureau (16/01/2021)

 

Tu parles trop du blanc
Tu parles trop du blanc
Tu parles trop du blanc

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Sucre glacé

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Publié le 16 Janvier 2021

16. Blanc-Lune

 

Galop de satin sur queue de comète

Un brin éméché

Pluie de volupté au pays du noir profond

Pyrite en chausson de marron glacé

Bogue de satiété

Blanc-Lune, ses cheveux

Emmêlés par une poudre d’étoiles

Une poussière de fée dirait-on

Mais il faut y croire et Blanc-Lune

N’est pas un cheval ailé

C’est un cheval de lait coiffé

D’une queue de manioc

Sa robe est un gâteau de riz et sa

Croupe

Deux flancs à la noix de coco

Ce qui est sensationnel avec lui

C’est qu’il brasse de ses sabots

Une mélasse couleur amande

Riche en comparaisons

Figures de style métaphores et amphores

Phares aux yeux écarquillés

Perles d’oliphants et écailles

De sirènes séchées.

 

C’est la lune qui a soufflé

Dans les naseaux de Blanc-Lune

Un horizon de poésie tout de blanc

Vêtu

Un lait bouilli avec sa petite peau

Détendue, bien claire dans sa tête

Toute en méditation

La petite peau du lait de Blanc-Lune

C’est un lait de poule enchantée et ravie

De faire la connaissance de la rime

Un petit matin d’hiver

Quand la plaine sort sur un trottoir gris

Pour y trouver la pluie.

 

Carole Radureau (15/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Poésie en boîtée

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Publié le 15 Janvier 2021

15. Bientôt naîtront mes couleurs

 

Bientôt naîtront mes couleurs

De fruits de feuilles et mille fleurs

Il est encore temps d’être calme

La vie a posé sur nos épaules

Un châle

De patience

Tout de jours et de franges

Tissés au fil de l’espérance.

 

Bientôt naîtront mes couleurs

D’utopie

A qui aime la vie la voit sous son vrai jour

Le positif qui prend parfois

Des détours

Et mime des vérités

Qu’il faut parfois

Cacher.

 

Bientôt naîtront mes couleurs

C’est un arc-en-ciel en devenir

Une pluie d’étoiles multicolores

Un défilé de tons et des gammes profondes

Et pures comme le soutien-gorge

Du printemps

En train de se tricoter maille après maille

Dans l’arrière-cour de la tempérance.

 

Et avant que ne s’éveille la force du nid

Blanc-Lune sous ses pas

Labourera en rimant

Des pluies d’étoiles filantes et de diamants.

 

Carole Radureau (14/01/2021)

 

…….poésie de janvier 2021……

……pas un jour sans poème…..

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Rédigé par caro et hobo

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