cornaline

Publié le 25 Avril 2021

 

Tu es parti monsieur Toutou

Dans ce grand mystère qui semble attirer tant de gens

Tu ne seras pas seul,

Non,

Là-bas t’attend Shina et tous les compagnons chats

C’est comme une boucle qui se ferme

Qui peut rouler son destin de boucle.

 

Tu es parti et mes yeux n’étaient pas assez pour se

Serrer autour des larmes

Des larmes de tristesse pour la peine de mes enfants

Des larmes de tristesse de t’avoir perdu

Tu étais le seul chien de la maison

L’unique

Un qui a grandi au milieu des chats :

Comme tu les aimais

Un monsieur Toutou patient et sympa

Que tout le monde adorait

C’est vrai il t’allait bien ce nom de monsieur Toutou

Comme dans le petit film animé

Il ne te manquait que la cote et la casquette.

 

Maintenant le temps va étendre sur le fil de la peine

Son manteau

Les larmes sècheront, se feront plus rares

Bientôt ne resteront que les beaux souvenirs

Et moi qui te parle toujours comme si tu étais là

Mais tu es parti je ne t’ai pas revu

Pourtant je me souviens très bien de la texture de ta fourrure

De l’espace plat sur ta tête

Et de tes babines retroussées quand tu me voyais

Je t’appelais alors mon raton laveur.

 

La vie nous offre des petits compagnons de route

Que l’on aime, chérit et pleure quand ils nous quittent

Ce sont des petites étoiles qui illuminent nos vies

Nous font penser que nous comptons pour quelqu’un

Que nous sommes nécessaires

Mais ces étoiles brillent leur temps d’étoiles

Et rejoignent la grande prairie de leurs sœurs

Ce sont ces millions de veilleuses qui prennent la relève

Une étoile est venue sur terre nous éclairer

Elle repart là-haut pour continuer de le faire.

 

Carole Radureau (25/04/2021)

 

Avec une pensée émue pour Sandy et William, les humains de Sly

Sly (Monsieur Toutou)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Cornaline

Repost0

Publié le 5 Janvier 2019

Shina

Je gambaderais dans les grandes prairies du ciel
Libre
A travers le champ de rose des étoiles
Vous voyez
Le souffle de ma conscience est une fleur qui sourit
Aux ardeurs de l’hiver
Le chant de ma résurgence est aussi fort que la chanson de la pluie
Chaque fois qu’elle arrivera à vos oreilles
Mon aboiement-sourire sera en vous comme jamais
Chaque fois que vous verrez l’oiseau au bec jaune mon messager
Je vous serrerais la patte si chaleureusement
Vous en serez émus.

Je serais heureuse dans cet univers où la rencontre des compagnons perdus
Est un jour comme aucun autre
Personne ne le sait mais ici c’est une fiesta sans nom
La paix dessinée sur nos corps a embelli nos âmes
Une douce lumière vient ambrer les souvenirs
Et un voile de tendresse se glisse tel un nuage
Sur la terre qui s’interroge.

Carole Radureau (04/01/2018)

A William et Sandy avec tout mon amour et ma tendresse, à Shina, ma petite Bouberte à qui je pense fort dans son voyage vers la grande prairie.

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Cornaline

Repost0